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 Time is running out [Deden d'amour que j'aime]

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MessageSujet: Time is running out [Deden d'amour que j'aime]   Time is running out [Deden d'amour que j'aime] EmptyVen 3 Juil - 22:29

    Mr Hippo l'hippopo et moi étions face à un dilemme. Nous nous regardions droit dans les yeux, tous deux avec cette petite lueur qui nous était caractéristique. Lui aussi avait très bien compris que derrière ce mot anodin, se cachait une lettre d'adieux déchirants. Elle m'avait abandonné ! Bien. Qu'elle soit là ou pas, cela ne changeait pas grand chose .. Elle était tellement occupée avec Jack d'habitude qu'elle en oubliait presque mon existence. Mais là .. Mais là .. Comment avait-elle pu me cacher ses pensées !. Jack avait du .. Et si .. Jack .. Jack l'éventreur .. Mon dieu ! Et si ma mère était morte ? Découpée en morceaux, jetée dans le lac ? Hachée, répandue sur un terrain de golf ? Donnée en pâture à des chiens ? Et si dans quelques jours on découvrait ses os, et que .. Non, il fallait que j'arrête de regarder Bones. Définitivement. Elle était juste dans sa crise de la quarantaine et se prenait pour une adolescente à nouveau. Expédition dans la forêt. J'espérais qu'ils ne se feraient pas manger par un ours en colère .. Ou pire. Cela faisait quand même 24h qu'ils étaient censés et rentrer et pas une nouvelle. CA ce n'était pas normal. Ma mère, bien que sur le point de se marier avec un hippie, avait un sens très aigu de la ponctualité -comme moi en quelque sorte- et ne se serait jamais absentée plus longtemps que prévu sans m'avoir passé un coup de fil. Lorsque je l'appelais, le répondeur se mettait automatiquement. Pourtant, ma mère était censée avoir son portable sur elle 24H/24 ! Il fallait le dire .. J'étais vraiment inquiète. Je ne savais que faire .. Aller au poste de police ? La reporter comme disparue ? Attendre sans rien dire ? Aller voir Adriel pour qu'il m'aide à partir à sa recherche ? Non, non, ça serait surement imprudent .. Enfin, moins en tout cas que d'y aller toute seule. De toute façon, je ne savais absolument pas où ces deux barjos s'étaient rendus pour leur expédition et faire toutes les forêts des environs prendrait beaucoup trop de temps. Napalee était une ville particulièrement reculée et on ne trouvait pas vraiment de grande ville aux alentours .. Qu'est- ce qui les remplace ? Gagné, les arbres. Sur des kilomètres. Déprimant, vraiment. Peut-être était-ce parce que nous étions totalement isolés du reste de la population que l'expérience avait été effectuée ici .. Cela tombait sous le sens. Il ne fallait pas que je me perde dans mes pensées ! Qu'est-ce que Mr Hippo l'hippopo ferait s'il était dans la peau de Docteur Hippo ? Il détruirait la planète. Pas très pratique, quoi que radical. Et dans la peau de Maitre Hippo ? Il botterait les fesses du méchant. Mais qui était le méchant dans l'affaire ? Ce que tout ça était compliqué ! J'avais envie de me taper la tête contre le mur, et même l'apaisant silence à l'intérieur de la tête d'Adriel n'arriverait surement pas à me calmer. Qui voir, que faire ? Cassandra restait injoignable. Et puis, elle penserait surement que j'étais paranoïaque et retournerait se coucher. J'attrapais mon portable et voyais les trois seuls numéros qui s'y trouvaient. Aiden. Aiden ! C'était ça, mon sauveur. Enfin, quelqu'un qui arriverait à me rassurer en tout cas. Je n'allais absolument pas lui parler de la disparition de mes parents -il était si impulsif qu'il serait capable de prendre son sac à dos et de sauter par la fenêtre pour se diriger vers la forêt la plus proche-, mais simplement parler de tout et de rien. Pour me changer les idées .. Puisque je ne pouvais absolument pas réfléchir correctement à cet instant. C'était décidé.

    Je prenais mon hippo sous le bras et me ruais dans les escaliers. Puis, demi tour, on revient dans la chambre et on se fait un sac. Quoi mettre dedans ? Est-ce qu'Aiden allait bien vouloir que je dorme chez lui, en premier lieu ? Il fallait mieux que je lui envoie un sms, ou .. Non. J'étais bien trop peureuse pour faire une chose pareille. Je me rendrais chez lui et verrai sa réaction .. C'était peut-être mal vu, une fille qui allait visiter un garçon ? Et si ses parents pensaient .. Vous saviez .. Que je venais pour .. Vous saviez quoi ? L'acte de la reproduction, sans la partie reproduction. Coucher avec lui, en somme ! Je n'allais pas dire que ce n'était pas une chose que je n'avais pas considéré -je vous l'avais dit, j'étais désespérée !!- mais c'était Aiden. Le mignon, chaste, pur, Aiden .. Je ne l'imaginais pas coucher avec une fille. Avec un garçon encore moins. Rapidement, mes pensées embrayèrent sur June tout nu, et .. Stop ! Stop, stop stop ! Une minute pour reprendre ma respiration. Mr Hippo ne se serait jamais laissé déconcentrer en une telle situation. Il avait vécu tant de choses dans sa vie que tout était si simple lorsque je lui demandais conseil .. Bien sûr il ne me répondait pas, c'était une peluche .. Mais je m'imaginais pouvoir lire ses pensées. J'étais folle, vous ne le saviez pas ? Il avait été mon seul ami hors Cassie durant ces deux dernières années, je lui en devais donc une. Je le vêtais d'un vêtement décontracté -j'avais tout une petite valise avec des habits d'été d'hiver, des pyjamas .. plus que ma propre garde robe- et me reposais trois minutes sur mon lit en le serrant dans mes bras. Dieu ce que j'aimais les hippopotames. Ils étaient tellement peu gracieux et tous luisants .. Ça avait un côté fascinant. Comme les chauve souris, mais c'était une autre histoire. Et puis, leurs deux dents sur le devant .. Bref bref bref. Je mettais ma trousse de secours dans mon sac -toujours utile-, une lampe torche, des bijoux en argent piqués chez ma mère, de l'eau bénite, des croix à profusion, de l'ail, des pieux .. J'étais parée ? Une fille normale aurait emporté une photo d'elle même avec ses proches, mais je n'en avais aucunes. C'était bête de ne jamais vouloir se faire prendre .. Je n'avais même pas de photo de Cassie. J'avais bien essayé d'en prendre, mais elle bougeait tellement que tout était flou. Impossible. Il faudrait que je prenne des clichés d'Aiden, et Adriel .. Je regrettais vraiment que les vampires ne puissent pas se voir sur les photos. A moins que ce ne soit qu'une rumeur ? Il fallait que je la vérifie. Si je pouvais utiliser mon appareil photo avec les vampires, le pauvre serait sure que je le harcèlerait .. Et quelque chose me disait que ça ne lui plairait pas des masses. Donc je disais ? Ah oui, la constitution de mon sac .. C'était fini. Je préférais ne pas amener de vêtements histoire qu'il ne flippe pas trop en me voyant arriver avec un sac gros comme ça sans avoir prévenu. Au pire, s'il acceptait vraiment de m'héberger, je reviendrais chez moi ou .. Je me débrouillerais. C'était parti.

    Le chemin se passa sans encombres, vraiment. Il semblait que plusieurs personnes dans Napalee connaissaient l'endroit où habitait Aiden, pour une raison que j'ignorais totalement. Niveau réputation, popularité et tous ces trucs là au lycée, j'étais assez à côté de la plaque. Je n'avais plus vraiment à m'en occuper puisque je n'y allais plus désormais. Merci à ma mère beaucoup trop protectrice juste aux moments où il ne le fallait pas. Quand finalement j'arrivais devant la maison, qui ressemblait en fait à toutes celles aux alentours, mes jambes tremblotaient. Quelles idiotes ! Je serrais mon hippopotame dans mes bras pour me rassurer. Je l'avais gardée tout le long du trajet et avais entendu les remarques des gens à l'intérieur de leurs têtes. Mr Hippo avait le droit de voir le jour, de temps à autre ! C'était tellement rare. Je ne pensais pas qu'Aiden allait me penser tellement folle avec ce machin dans les bras, vu qu'il avait l'air assez .. hors normes également. J'avançais dans la petite allée en essayant de ne pas trébucher -c'était fou le nombre d'accidents qu'il m'arrivait sur ce genre de chemins-, et arrivais jusqu'à la sonnette. J'appuyais. Un, deux, un, deux. Le stress me prenait au ventre. Je n'avais pas particulièrement envie de refaire le chemin inverse avec ses plâtres qui m'embarrassaient encore et une angoisse monstre, mais il fallait que je me prépare à cette éventualité. Personne. Mes pensées s'accélérèrent et se firent de plus en plus fortes. Je priais presque pour qu'Aiden se pointe et me prenne dans ses bras ! Ma gorge était toute serrée. Et si tous les habitants de Napalee avaient disparu ? Non, je les avais vu. Et si Aiden était mort ? Et si .. il s'était fait manger par un vampire ? Pire ! Et s'il s'était transformé en vampire ? Mon dieu, mon dieu, mon dieu .. Je fronçais les sourcils et étais presque au bord des larmes en imaginant Aiden au bord d'une rue dans une énorme mare de sang lorsqu'il ouvrit la porte. J'aurais pu me jeter dans ses bras, mais je me retins. « Aiden, je .. » Je lui lançais un regard désespéré. « Elle est .. Enfin, je suis .. Tu vois, c'est .. Tu .. Je .. Nous .. Ils ! C'est .. Enfin ... » J'écarquillais les yeux en me rendant compte du ramassis de rien du tout que je venais de lancer. Je passais les mains sur mon visage et relevais le regard franchement -mais toujours inquiet- vers le jeune homme. « Tu veux bien me laisser entrer ? J'ai .. Hm .. » Ah oui, c'était vrai, ne rien dire. « Je me suis dit que ça serait .. Super, de se faire, comme .. Une pyjama party ! Oh non, ce n'est pas vrai que ce genre de trucs n'est que pour les filles, on pourrait, je ne sais pas .. Manger n'importe quoi devant un film d'horreurs et se raconter des histoires drôles; ou .. » Ma voix se cassa légèrement vers la fin, lorsque le mot horreur me rappela mes parents que je pensais en train d'avoir de graves problèmes. Il fallait que j'arrive à exprimer ma pensée. « Alors, je peux ? ... » Je montrais l'intérieur de la maison, pour qu'il me laisse aller au chaud. Je me sentais vraiment gênée de m'imposer .. Mais je ne voyais que faire d'autre.
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Aiden V. Carter
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Aiden V. Carter


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MessageSujet: Re: Time is running out [Deden d'amour que j'aime]   Time is running out [Deden d'amour que j'aime] EmptyLun 6 Juil - 13:31

    C’était bizarre. Il était trois heures de l’après-midi, et je venais seulement de réveiller. Mais en fait, ce n’était pas ca quoi était bizarre. J’avais plus ou moins –plus que moi en réalité – l’habitude de dormir vraiment tard, surtout les lendemains de concerts ou de fêtes. Mais là, je n’avais ni donné un concert ni fait la fête. Je m’étais peut-être couché tard.. Mais voilà ce qui était bizarre ! Je ne me rappelais pas de ma soirée d’hier. Ni de ma nuit. Ni de rien ! Rien ! C’était un trou noir, et même si j’essayais de me forcer a me rappeler, je n’y arrivais pas. Incroyable. Il ne me semblait pourtant pas avoir bu. Ni même avoir prit la cuite du siècle. Je m’en serais rendu compte ; quand même. Non ? Fallait croire que non. Pourtant, c’était vraiment étrange, parce que je savais que je ne pouvais plus être ivre. Lors d’une fête, j’avais bu plus que tout le groupe réunit, et je n’était même pas devenu ‘ gai ‘ comme on dit. Rien du tout. Donc mon … don ? Pouvoir, capacité… Appelez ca comme ca vous chante, je m’en contre fiche… Empêchait totalement toute forme d’ivresse ou de trucs dans le genre. Je ne pouvais donc pas avoir oublié a cause d’un excès de boisson.. En plus je n’avais même pas la gueule de bois. Tout ce que je me souvenais a propos d’hier, c’est que j’avais passé la journée chez June, enfermés dans le noir a cause du soleil. Pauvre June.. Il avait vraiment été a ramasser a la petite cuillère, heureusement que j’étais là pour lui remonter le moral.. Et pour lui servir gentiment de casse-croûte. Je sautais hors du lit. Je me serais attendu a être une vrai loque, pourtant je pétais la forme. Mais je pétais vraiment la forme. J’étais survolté, une vraie pile électrique. Je ne sentais absolument aucune fatigue. J’étais vraiment bizarre, je crois. Bref. Je pris un bon bain bien bouillant. ( gosh que de B ). Ce moment de détente n’avait été gâché que par le fait que 1/ je ne me rappelle absolument de rien en ce qui concernait … tout hier soir. Et 2/ mon géniteur me hurlait dessus a travers la porte de la salle de bain. Je plongeais la tête dans l’eau, ahh, ca faisait un bien fou de ne pas l’entendre. Enfin, de n’entendre qu’un pauvre bourdonnement qui ne voulait rien dire et qui ne faisait pas chier du tout. Je finis par sortir du bain, j’enroulais une serviette autour de ma taille et finis par mettre la tête hors de la pièce. « Aiden ! » Je grognais. « Quoi ? ! » lâchais-je sèchement en lançant un regard mauvais a mon paternel. « T’étais où hier soir ? ! T’as encore découché espèce de petit con ! » Je fronçais les sourcils, alors j’étais pas chez moi hier ? Wow. Au moins, cette engueulade me laissait des indices. Enfin, au moins un indice. « J’étais là. » Lâchais-je brusquement, avec un air étonné et un ton qui l’était tout autant. « Me prend pas pour un crétin, Aiden ! » Je lui lançais un regard choqué. Pour une fois ! Pour une putain de fois où je lui disais la vérité ! Pour une foi où je n’avais pas fait le mur ! Pour une fois que je ne le prenais pas ouvertement pour un imbécile ; il ne me croyait pas ! Quel abruti ! « Tu crois que je t’ai pas entendu partir ? T’es pas discret ! Surtout quand tu fais rentrer tes sales délinquants potes dans MA maison ! Je dormais pas hier, je bossais, et j’ai tout entendu ! Espèce de sale petit.. » Je le coupais « Ta gueule. TA maison, j’y suis parce que j’ai pas le choix. Et tu fais que de bosser, sale con. Si tu savais comme je te déteste ! Et tu leur fous la paix a mes potes, sinon je vais te parler de la sale conne qui te sert de bonne femme. » Avais-je craché, avec un air mauvais. Mais sa version méritait vérification ; il ne me semblait absolument pas qu’aucun de mes amis ne soient venus hier. Bordel, je m’en serais souvenu ! Merde ! En plus je ne voyais plus beaucoup de monde depuis la transformation de June en vampire. J’essayais de l’empêcher de faire des conneries, comme par exemple faire bronzette dans son immense jardin en plein soleil a midi et demie. Ou de manger ses parents. Enfin, c’était pas comme s’ils étaient là souvent, non plus. « Les garçons je… Vous devriez vous.. » Je ne laissais pas le temps a Lisa de finir, je venais de me barricader dans ma chambre. Home sweet home. Doux refuge. Un vrai champ de bataille, mais un endroit sûr et protecteur. Amen.

    « LA PORTE ! » avait hurlé mon sale géniteur. Oui, j’avais entendu la sonnette. Puis l’autre. Et donc ? « Vas te faire voir ! » avais-je hurlé en retour. Je n’irais pas ouvrir la porte. Non il pouvait toujours courir. « Tu vas ouvrir et tu fais pas chier ! Liz’ prends un bain et je bosse. » J’ouvrais la porte de ma chambre et fixait mon père droit dans les yeux . « Rien a cirer de ta vie, vieux. Démerde toi. » J’esquivais un coup et refermais la porte a clef. Me barricadant dans ma chambre. Il rêvait. Je ne lui obéirait jamais. Il ne le méritait pas. Il n’avait rien fait pour mériter mon respect. Au contraire. Il avait tout fait pour mériter mon mépris. Se marier aussi tôt, oublier complètement ma pauvre mère, se jeter a corps perdu dans son boulot de merde, m’avoir laisser grandir tout seul.. Et s'il s'était transformé en vampire ? Mon dieu, mon dieu, mon dieu ! Je sursautais. « Enea ? ! » Marmonnais-je, surpris. Bon, je tentais de me rassurer : Je n’entendais pas des voix, Enea et moi avions une espèce de connexion. Ce n’était pas moi qui perdais la tête et qui entendais la voix d’Enea dans ma tête alors que j’étais tout nu sous ma serviette. Aahh ! Je n’entendais pas des voix, mais j’entendais la sonnette. Ce qui signifiait que la pauvre personne en train de poireauter sur le pas de la porte de ma sale maison.. C’ était ma tendre et douce Enea ! J’envoyais la serviette valser dans un coin de ma chambre, enfilais rapidement un boxer et – comme je suis plus pudique que j’en ai l’air – j’enfilais le premier truc propre qui me tombait sous la main : c’est à dire un short beige largement trop grand pour moi qui tombait sur mes hanches. Tant pis ! J’ouvrais rapidement la porte et me précipitait dans les escaliers, sautant les trois dernière marche pour atterrir juste devant la porte d'entrée. Que j’ouvris, évidemment. « Aiden, je .. » Si n’avais le torse et les cheveux tout trempés, je l’aurais sûrement serrée tout fort dans mes bras tant elle avait l’air désespérée. « Elle est .. Enfin, je suis .. Tu vois, c'est .. Tu .. Je .. Nous .. Ils ! C'est .. Enfin ... » Euh..D’accord.. « Enea, je.. J’ai rien compris. Parle calmement. Je t’écoute. » Elle écarquilla les yeux. Ahlala, sacrée Enea. Je m’inquiétais pour elle, quand même, il devait s’être passé un truc grave pour qu’elle vienne elle chez moi. D’habitude c’était l’inverse. Et vu ce qui me servait de parents, j’avais trouvé que c’était parfait comme ca. « Tu veux bien me laisser entrer ? J'ai .. Hm .. » Mais oui, quel con j’étais, franchement. Je passais la main dans mes cheveux mouillés et m’écartait pour qu’elle puisse entrer. J’attrapais son gros sac au passage. Bon dieu, mais c’est que c’était lourd ! Qu’est ce qu’elle avait prit ? ! « Je me suis dit que ça serait .. Super, de se faire, comme .. Une pyjama party ! » Gné ? Ce genre de truc de filles où on regarde des films a l’eau de rose avec des mecs idéaux et canons ? Et où on buvait des sodas light en grignotant des légumes devant la télé ? Vêtues de petit pyjamas roses a fleurs ? Est-ce qu’elle me prenait pour le cliché même de l’homosexuel efféminé qui fait tout comme les filles ? « Oh non, ce n'est pas vrai que ce genre de trucs n'est que pour les filles, on pourrait, je ne sais pas .. Manger n'importe quoi devant un film d'horreurs et se raconter des histoires drôles; ou .. » Parfois, j’oubliais totalement qu’elle lisait dans mes pensées. Et dans des moments comme ceux-là, je m’étonnais qu’elle répondait avec autant de justesse a mes interrogations personnelles et intérieures. C’était un de ces moments. Et comme un débile, je venais de me dire « elle est trop forte Surprised » avant de me frapper intérieurement le front en me disant « connard elle lit tes pensées. » Et ensuite, je m ‘étais excusé dans ma tête de tant de vulgarité parce que je savais qu’elle détestait ca. Elle n’avait quand même pas l’air dans son assiette. Autant dire qu’au delà de l’Aiden normal, c’est-à-dire, enthousiaste, optimiste et insouciant, il y avait l’Aiden totalement inquiet pour cette Enea toute mignonne qui portait un sac ultra lourd – dont j’avais décidé d’hériter – et qui tenait un petit hippopo’ entre les bras. « Alors, je peux ? ... » Je levais les yeux au ciel, comme pour lui signifier que sa question était débile. Je posais ma main dans son dos et la poussait délicatement a l’intérieur. « Bien sûr que tu peux.. » .. Mais ne fais pas gaffe a euh.. Ce qu’on peut appeler mes parents.. Ils sont spéciaux et chiants. Avais-je terminé mentalement en refermant la porte.

    « C’était qui ? » Lâcha sèchement mon père. « C’est. » Corrigeais-je. « C’est Enea. Et elle va rester un peu. » Mon père sembla étonné. Je l’imaginais déjà penser un truc du genre ‘ Quoi ? Mon sodomite de fils ramènes enfin une fille a la maison !’ mais je pouvais me tromper. Je fis signe a Enea de monter les escaliers. Et alors que je m’attendais à une remarque assassine, tout ce qu’il me dit fut « T’aurais pu prévenir, quand même. » Je l’avais regardé, totalement incrédule, jusqu'à ce que je décide – pour ma santé mentale – que je venais de rêver. Et puis je conduisis Enea a ma chambre. Sans arrière-pensées, je vous prie. « Euh, c’est un petit peu le bordel, excuse moi. » Doux euphémisme. Il y avait de tout par terre ; partitions, magasines de rock ; livres de cours ; cours.. Par endroits, on pouvait quand même distinguer un peu de parquet. Il n’y avait que près du lit qu’il n’y avait pas trop de bazar. Et là où il y avait mes deux guitares ; ma magnifique Angie : c’était la rouge, la guitare électrique. Et il y avait madame sans nom, la guitare sèche. Toutes deux trônaient fièrement près de ma table de chevet. Bref. Je posais le sac d’Enea sur mon lit. C’est là que – vu qu’il était ouvert – je vis ce qu’il contenait. Je me mit à rire et j’en sortais un pieu et une croix. « Tu comptais rendre visite a Adriel et tu t’es perdue, ou quoi ? » Lâchais-je sur un ton complice. C’était une plaisanterie, et en aucun une sorte de reproche. Mais elle devait l’avoir comprit, même si elle n’était pas au mieux de sa forme, visiblement. Je m’asseyais sur mon lit et lui fit signe de venir s’y asseoir également. « Tu fais comme chez toi, tu sais. » Elle avait l’air gênée alors j’essayais de la mettre a l’aise. Mais je crois qu’a sa place, ma maison m’aurait gênée alors bon.. En plus, lire dans les pensées de mon père ca devait pas être génial. Pauvre Enea. Heureusement que ma belle-mère ne pensait pas : HAHA. « Alors, qu’est ce qui t’amènes ? » Lui demandais-je, sérieusement. « Pas que je n’aie pas envie de regarder des films d’horreur avec toi, mais .. T’as pas vraiment l’air d’humeur. Y’a un truc qui va pas ? » J’étais son ami, elle était mon amie, je pouvais très bien l’écouter me parler, et si elle avait un problème, j’aurai pu l’aider a le régler. Je m’en serais même fait un plaisir. Encore plus si ce problème s’appelait Seth et que la solution a ce problème était son anéantissement. Mais je doute qu’elle soit venue pour ca. Et si elle avait prit ce qui semblait être son doudou, c’est que c’était plus familial que vampirique, tout ça.
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MessageSujet: Re: Time is running out [Deden d'amour que j'aime]   Time is running out [Deden d'amour que j'aime] EmptyMar 7 Juil - 22:04

    Il m'avait ouvert la porte. Mais il ne m'avait pas seulement ouvert la porte, il avait ouvert la porte .. tout mouillé et uniquement vêtu d'un short ! Je devais avouer qu'il était sacrément musclé, et que bon nombre des garçons du lycée devaient envier son torse. Je n'allais pas dire qu'il n'était pas moche ! J'étais quand même une fille, et devant une vue pareille je me devais d'être un peu impressionnée. J'aurais dit .. sexy. Pas autant qu'Adriel surement (il me semblait de toute façon que personne ne pourrait l'égaler), mais quand même. J'aurais souris d'un air malicieux si je n'étais pas dans un si mauvais état, en pensant que j'avais eu la chance de l'embrasser il y a peu de temps. La dernière fois que j'étais allée au lycée, toutes les filles avaient été au courant et y pensaient à chaque fois que je passais. Enfin, lorsqu'elles me remarquaient, quoi. Je n'allais pas mentir, on ne se retournait pas vraiment sur mon chemin et personne ne me disait bonjour là bas, surtout lorsque j'étais accompagnée d'une folle dingue comme Cassie. Mais parfois, lorsque je commençais à parler (ça m'arrivait), on me regardait et on me jugeait. Surtout lorsqu'il arrivait que j'adresse la parole à des garçons assez mignons, ce qui ne m'arrivait que depuis très peu de temps. Est-ce que ma chance aurait-elle subitement tourné ? Il était vrai qu'il se passait pas mal de choses bien pour moi ces derniers temps. Mais mes deux plâtres montraient aussi qu'il se passait des choses assez mauvaises aussi. Mon rapprochement avec Aiden était cependant à ranger dans la première catégorie, car je me faisais toujours un plaisir de le voir et de lui parler. Je pouvais lire ses pensées, mais franchement, ça ne me dérangeait pas. A part le fait qu'il n'arrivait pas à réprimer le langage grossier, il était plutôt amusant et ses pensées étaient assez soft. J'aurais même pu penser qu'il était un extraterrestre, tellement ses sujets de préoccupation étaient à des années lumières des autres garçons de son âge. Mais ça, c'était une autre histoire. La première chose à laquelle il avait pensé en me voyant -en excluant le gros câlin que j'aurais bien voulu avoir même trempé-, était que j'avais l'air d'une désespérée. Zut ! Est-ce que ça se voyait tant que ça ? De toute façon mon absence de talent pour la comédie n'était plus vraiment un secret. L'utilisation d'un tel mot me faisait quand même mal. Même si je n'entretenais pas de liens particulièrement étroits avec ma famille, enfin, ma mère, cela me faisait horriblement peur qu'il lui soit arrivé quelque chose. Cela devait être quelque chose d'inscrit dans les gênes, surement, comme l'instinct maternel. Si seulement mon pouvoir était un peu plus puissant, ou je ne savais pas quoi ! J'aurais pu canalyser toute mon énergie sur ma mère, et écouter .. Voir si on pouvait toujours entendre tout ce qui se passait à l'intérieur de sa tête ou si .. Elle était morte. Il ne fallait pas considérer une telle option ! Je m'y refusais. Il ne fallait pas que je perde espoir. « Enea, je.. J’ai rien compris. Parle calmement. Je t’écoute. » Aiden était tellement gentil, que j'avais envie de pleurer. J'étais pire qu'une femme enceinte au niveau du yoyo émotionnel en ce moment. J'avais juste envie de le serrer dans mes bras, de sentir sa délicieuse odeur, et de tout oublier autour de moi. Il s'inquiétait pour moi, et même si cela m'énervait parce que ça le travaillait, cela me donnait incroyablement chaud au coeur.

    uc
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