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 Parce que l'horreur n'est qu'une question de point de vue.

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MessageSujet: Parce que l'horreur n'est qu'une question de point de vue.   Parce que l'horreur n'est qu'une question de point de vue. EmptySam 9 Mai - 15:38



« Cassandra Emily Bennett »



    Parce que l'horreur n'est qu'une question de point de vue. 51672652
    (c) KIINDER
    NOM : Bennett
    PRÉNOMS : Cassandra Emily
    ÂGE : 17 ans
    PROFESSION : Lycéenne
    CARACTÉRISTIQUE : Excentricité

    Ressource défunte et oubliée, l'insouciance n'a plus d'existence que dans les esprits des piètres rêveurs. Alors quand subitement elle renait dans le brasier d'un regard animal; on ne peut que s'incliner et la laisser passer.



Dernière édition par Cassandra Bennett le Sam 9 Mai - 16:25, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: Parce que l'horreur n'est qu'une question de point de vue.   Parce que l'horreur n'est qu'une question de point de vue. EmptySam 9 Mai - 15:38


« Réveil Alcoolisé »

      - Oh ma tête...

    Un gémissement, presque animal, se répercuta en écho contre les murs de l'appartement. Le minuscule trois pièces était emprunt de cette habituelle odeur d'alcool et de tabac froid qui faisait, aux rares visiteurs, se pincer le nez. Je ne sentais que trop bien les effluves sanguines qui tambourinaient mes tempes avec opiniâtreté; me rappelant les évènements de la veille avec acharnement. Derrière mes paupières closes; comme un diaporama; la soirée défilait lentement, embrumant mes sens de sensations plus déroutantes les unes que les autres. Pourtant, j'étais toujours incapable de me souvenir de la manière dont j'avais atterri dans ce lit. Du mois, je supposais que s'en était bien un. La lumière, agressive, qui courait sur ma peau m'interdisait d'ouvrir les yeux tandis que je cherchais, à tâtons, quelque chose qui m'aurait conforté dans mon idée première; celle que j'étais bien dans ce que je m'appliquais à appeler chez moi. Mes doigts enlacèrent alors le fil de la lampe de chevet, dont je me souvenais que l'abat-jour avait péri dans l'un de mes excès de colère des jours précédents. Remontant lentement jusqu'à l'interrupteur, je laissai ma main courir sur le meuble bas avant qu'elle ne se referme enfin sur mon téléphone portable. Rassemblant le peu de volonté que j'étais alors capable de mobiliser, j'ouvris brutalement mes paupières et m'attardai un instant sur l'heure qu'affichait le minuscule écran digital.
    12H23; ma journée débutait à peine.
    Je constatai avec un plaisir non feint que je n'étais pas pressée. Lentement, je m'étirai, laissant à mes muscles le temps de sortir de leur léthargie quotidienne. Un long bâillement vint clore mon réveil. Instinctivement, je voulus me levée; mon esprit trop obnubilé par le manque de caféine me hurlait de rejoindre la cuisine. Mais j'étais trop optimiste et lorsque je quittai enfin la position couchée, j'eus l'infernale impression que ma tête était sur le point d'imploser. Je fourrai mon visage entre mes mains; inconsciente que cela ne diminuerait en rien les élancements furieux qui secouaient mon crâne comme un millier d'abeilles.
    Après quelques minutes, je fus enfin en mesure de retrouver l'équilibre; prenant soin tout de même de ne pas effectuer de mouvements trop brusques. La brise qui s'infiltrait dans l'appartement par une fenêtre entrouverte m'incita à conserver le drap bleu dans lequel j'étais déjà enroulée. Cependant, lorsque je voulus m'extirper de mon lit; une résistance dont je n'avais pas pris conscience s'imposa à moi. Alors que je continuai de tirer sur ma couverture de fortune; un grognement plaintif attira mon attention. De l'autre côté du lit gisait une masse informe à demi recouverte par le même drap dont j'avais décidé de m'emparer. D'un geste vif, presque violent, je tirai sur ce dernier, faisant rouler l'homme massif jusqu'à le faire tomber sur la moquette dans un bruit sourd, presque risible. Satisfaite, je nouai le tissu au dessus de ma poitrine et pris la direction de la cuisine.
    Dans l'autre pièce, je perçus le réveil du malheureux. Un sourire moqueur au bord des lèvres, je saisis un verre dans l'un des placards entrouverts ainsi qu'une bouteille au fumet appétissant. Le roulis des glaçons m'arracha un soupir alors que je m'empressai de porter cette dépendance jusqu'à ma bouche. L'alcool me brûla d'abord la langue, puis la gorge, avant que finalement, le tambourinement de mes tempes ne cesse, me laissant seule avec les pensées. Derrière moi, la cafetière ronronnait comme une machine à vapeur, émettant de temps à autres de petits couinements agaçants qui eurent le don de presser le gentleman qui sévissait dans ma chambre. Je tendis l'oreille, tentant de capter l'avancée laborieuse de sa préparation.
    Lorsque je me servis enfin une tasse; les arômes du café s'étaient déjà répandus dans tout l'appartement. Il ne fallut que quelques minutes à mon invité pour rejoindre la cuisine. Il s'empara aussitôt de la tasse en question et s'empressa de la porter à ses lèvres. D'un geste furibond, je la lui retirai des mains; le toisant avec irritation.

      - Je ne crois pas avoir besoin de te montrer la sortie; n'est ce pas ?

    Malgré moi, ma voix se fit plus cassante et plus âpres que je n'aurais pu l'imaginer. Les traits de mon interlocuteur se décomposèrent aussitôt; abasourdi par ma réaction. Ses grands yeux bruns me contemplèrent un instant, hébétés. Ne comprenait-il donc pas que je ne serais jamais celle avec qui l'on peut décemment souhaiter faire sa vie ? Il bégaya un semblant de réponse, tentant vainement de retomber sur ses pieds dans une conversation qui n'avait aucun avenir.

      - Mais... Mais Cassandra; qu'est ce que ça veut dire ?
      - Ça tient en deux syllabes... De-hors !

    Mon estomac se noua soudain; le regard suppliant et désolé qu'il m'offrit fit un instant vaciller mes résolutions. Je lui tournai aussitôt le dos; prenant soin d'éviter son reflet, ô combien malheureux, dans la hotte de la cuisine. Une main douce et chaude se posa sur mon avant bras, dessinant des sillons sur ma peau, sans doute trop pâle.

      - Écoute... Je... Je voudrais juste qu'on reste en contact... D'accord ?

    Je grinçai des dents... Il ne m'aidait pas celui là.... Pourquoi voulaient-ils tous s'attacher à la mauvaise personne ? Pourquoi fallait-il qu'ils rendent les choses plus difficiles qu'elles ne l'étaient déjà ? Me parant de mon loup le plus dissuasif, je lui fis volte-face; plongeant mes prunelles orageuses dans son regard empli de pitié avant de briser le maigre contact qu'il avait tenté d'installer.

      - Il faut te le faire en quelle langue ? Suédois ? Hum ?

    D'un pas vif et félin, j'avais contourné la table. J'ouvris la porte de l'appartement avec fracas et d'un geste théâtral, le sommai de partir. Ma petite mise en scène ne produit pas l'effet escompté, et c'est manu militari que je fus contrainte de me débarrasser de cet envahisseur. Il ne m'opposa aucune résistance; sans doute était-il effrayé à l'idée de déclencher une quelconque saute d'humeur chez moi. Il se contenta de geindre, lâchant des arguments de moins en moins tangibles afin de me faire changer d'avis. Finalement, à force de patience, je réussis à l'escorter jusqu'à l'extérieur avant de refermer la porte brutalement.

      - Cassandra ! Je t'en prie !

    Sa voix étouffée ne parvint plus à mes oreilles lorsque j'eus rejoint la salle de bain. L'écoulement de l'eau dans la baignoire noya les souvenirs de la discussion. Un rire puissant et exubérant me secoua lorsque je me rendis compte que je ne connaissais même pas son prénom... Pauvre homme; trop innocent pour comprendre le sens que j'apportais au terme inaccessible.

    La journée se poursuivit, lancinante, paresseuse. Le temps, moqueur, semblait me pointer du doigt, ralentissant davantage encore le rythme de la trotteuse. Un verre à la main, j'observai la ville et son agitation ensoleillée. Je détestais le soleil; j'en ai toujours eu horreur. L'astre, agressif et accusateur, semblait se vanter de mettre à jour le moindre de nos défaut, faisant apparaitre au grand jour nos peurs et nos tourments avec une clarté terrifiante. La nuit, elle, nous offrait de ses rayons argentés un loup permanent et protecteur, derrière lequel nos actes paraissent exhortés de conséquences... C'est donc avec délectation que je contemplai le frère de la Lune s'éteindre sous la ligne de l'horizon. Un sourire naquit sur mes lèvres lorsque mon téléphone vibra enfin sur mon lit. Chris était bien décidé à profiter de la nuit, tout comme moi; et souhaitait sûrement la passer en ma si délirante compagnie.
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MessageSujet: Re: Parce que l'horreur n'est qu'une question de point de vue.   Parce que l'horreur n'est qu'une question de point de vue. EmptySam 9 Mai - 17:56


« Entretien avec un vampire »

    J'étais incontestablement et irrémédiablement saoule. Encore une fois. La musique qui semblait vomir à mes oreilles me fit tourner la tête. Chris, vautré sur le bar comme le plus pitoyable des ivrognes, ronflait impunément alors que le barman m'observait toujours de ses grands yeux avides. Je lui rendais chacun de ses regards en coin, me mordant de temps à autres la lèvre. Pourtant, je n'étais plus animée de la même exubérance; mon sang alcoolisé ne paraissait plus en mesure de soutenir mes excès de folie pour le reste de la soirée. Mes paupières tombaient à intervalles réguliers, me laissant m'appesantir sur le comptoir jusqu'à sentir l'haleine brûlante et éthylique de mon compagnon d'infortune. Le rugissement des basses faillit me faire tourner de l'œil; et c'est alors que je choisis de sortir prendre l'air, du moins, si je réussissais à atteindre la porte.

      - Hey ma mignonne, où tu vas comme ça ?

    La remarque déplacée et pourtant si véridique du barmaid ne parut pas en mesure d'arriver jusqu'à ma conscience, si toutefois j'en étais encore pourvu. Je titubais; mes jambes pliant sous le poids de mon corps et refusant d'obéir aux ordres plaintifs que je tentai de leur assigner. J'étais faible... Si désespérément faible. Cette remarque eut le mérite d'éclaircir le dédale lamentable et incommensurable de mes pensées, me laissant le soin de contempler cette sombre évidence. Ma condition ne semblait pas correspondre le moins du monde à mes rêves, trop grands, trop colorés, pour espérer un jour se voir réaliser. Je voulais être plus, je voulais être mieux.

    Exploit considérable, je rejoignis enfin la porte et la poussa d'un geste lent et mal assuré qui témoignait de mon état. L'air frais et le silence de la nuit balayèrent les brumes de mon esprit avec une facilité déconcertante. A moins qu'il ne s'agisse de ce parfum... Fruité, enivrant, il captura mes sens comme on emprisonne un coupable. Instinctivement, je secouai la tête, tentant de remettre un ordre utopique dans le cours de mes réflexions. Mais il était persistant, telle une fragrance printanière, douce et dont on ne se lasse jamais. J'identifiai du miel, du lilas et du jasmin; parfum exquis aux mille et une déclinaisons, il avait toute mon attention, si bien que j'en fermais les yeux. Ma respiration se fit plus lente, mesurée; je voulais apprécier ces effluves inconnues le plus longtemps possible. Rien en comparaison ne paraissait capable de me combler davantage, j'aurais voulu rester ainsi une éternité, savourant chaque particule de ce qui n'avait encore jamais éveillé mes sens de la sorte.

    C'est alors qu'un contact vint briser ma tendre léthargie. Une main se posa sur mon épaule dénudée. Elle était froide, impatiente, presque capricieuse. Je fis volte face à cette ombre voluptueuse et immuable, plongeant dans ce que je croyais impossible : un plaisir plus grand encore que celui auquel je venais de goûter. Deux océans d'une profondeur onirique me submergèrent avec frénésie, absorbant mon esprit dans un tourbillon de couleurs et de sensations. J'étais aveugle, et pourtant je voyais tout. J'étais sourde, et pourtant j'aurais juré pouvoir entendre ma respiration saccadée et les battements de mon cœur précipité.
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MessageSujet: Re: Parce que l'horreur n'est qu'une question de point de vue.   Parce que l'horreur n'est qu'une question de point de vue. EmptySam 9 Mai - 19:10


« Jeunesse dorée »

    Troisième édition en espérant que ce sera la bonne !! Razz On m'appelle Kiinder ou Candice pour les intimes. J'ai 18 ans et toutes mes dents, enfin je crois scratch (c'est moi ou je me répète ? >.<) Enfin bref... Je suis à la fac de droit et je suis donc en vacances; niark ! Je suis tombée sur votre somptueux fofo en vagabondant sur AE et je ne pense pas tarir d'éloges à son sujet ! Une dernière petite chose : un grand bravo, vous avez fait un travail magnifique !! Voilà ! Very Happy
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MessageSujet: Re: Parce que l'horreur n'est qu'une question de point de vue.   Parce que l'horreur n'est qu'une question de point de vue. EmptySam 9 Mai - 19:11

Voila donc validée enfin on l'avait déjà dit !
Magnifiques rps, vraiment <33
Je déplace
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Omega S. Carter
Your blood in my veinsOmega S. Carter


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MessageSujet: Re: Parce que l'horreur n'est qu'une question de point de vue.   Parce que l'horreur n'est qu'une question de point de vue. EmptySam 9 Mai - 19:14

Bienvenue parmis nouuus !!
Ta présentation est superbe, avis aux amateurs de faire mieux niark niark.
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MessageSujet: Re: Parce que l'horreur n'est qu'une question de point de vue.   Parce que l'horreur n'est qu'une question de point de vue. Empty

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