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 This night will be the night. ( Nathaniel D. Trestman )

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AuteurMessage
Sanaa Jessica Ether
; M'exploser le coeur.
Sanaa Jessica Ether


Messages : 39
Date d'inscription : 01/06/2009
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MORE THAN YOUR BLOOD
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MessageSujet: This night will be the night. ( Nathaniel D. Trestman )   This night will be the night. ( Nathaniel D. Trestman ) EmptyMar 16 Juin - 13:05

This night will be the night. ( Nathaniel D. Trestman ) Themogirl
Ne jamais toucher le fond
Toujours ces autoroutes,
Nos coeurs en cimetière
Au feu les idéaux, au feu leurs idéaux

- SAEZ -




    Une fine pluie avait arrosée la ville toute la journée durant. Les humains n’avaient osé mettre le nez dehors sans sortir leurs parapluies ou leurs imperméables et leurs capuches. Les flaques d’eau se multipliaient à une vitesse surprenante, faisant le bonheur des jeunes enfants qui galopaient, bottes en caoutchouc aux pieds, ou qui sautaient par dessus. Les frêles petites têtes blondes rentraient ensuite chez elles, trempées du bout des cheveux aux doigts de pied, pour se réchauffer un peu devant un dessin animé stupide avec une bonne tasse de chocolat chaud. Et les pauvres parents, d’abord en colère parce que leurs garnements vont finir malades, finissent comme toujours par s’attendrir devant leurs visages angéliques et innocents. Dans l’immeuble, c’était exactement ce qu’il s’était passé. Les chérubins courraient dans les escaliers, frappaient aux portes en riant, et tout les voisins pouvaient entendre les mamans réprimander leurs petits parce qu’elles venaient de nettoyer le sol et que maintenant, avec toute cette boue étalée tout le long du couloir, elles étaient juste bonnes à recommencer. Et, finalement, les portes se refermaient et le son des génériques des chaînes pour enfant glissait sous les portes. Quelques heures plus tard, le tout se répétait car de nouveaux petits camarades venaient chercher les enfants pour sortir jouer dehors. C’est pour cela, que la locatrice de l’appartement du dernier étage détestait particulièrement les journées de pluie, ainsi que celles où la neige recouvre la rue d'une épaisse couche puisqu'évidement, c'est l'occasion rêvée pour faire des bonhommes de neige.

    En effet, Sanaa en avait plus qu’assez de tout ces cris, ces rires, ces jérémiades. Quand donc allaient-ils cesser? Ne pouvait-on pas la laisser en paix? A croire que non. La jeune femme n’était pas beaucoup appréciée dans l’immeuble, on disait d’elle que c’était une traînée, une insociable. Trop mystérieuse pour eux, trop solitaire et trop sûre d’elle même, elle savait très bien à quoi s’attendre de la part des humains. Jamais elle ne venait aux soirées organisées par les propriétaires, aux barbecues, aux après-midi piscine. Et personne ne comprenait. Les rares fois où on la croisait, c’était le soir, après que la nuit soit tombée ; alors, on la saluait timidement, rapidement. Les hommes baissaient les yeux, les femmes la fusillait du regard, les enfants rougissaient, et les vieux lui décrochaient des sourires vicieux. Oh, c’était compréhensible. En général, Sanaa portait des vêtements noirs, particulièrement saillants et il était comment dire … impossible de ne pas la remarquer. La dentelles, les jupes courtes, les robes, les shorts, les corsets, le cuir, les tallons, les bottes, le rouge à lèvre rouge, le regard charbonneux. Les hommes et les vieux la désirait, les femmes l’enviait et les enfants étaient intimidés. On disait qu’elle se sentait trop supérieure, qu’elle était trop prétentieuse Mais après tout, s’ils se croyaient aussi puissants qu’elle, pourquoi réagissaient-ils tous de cette manière? Pourquoi l’évitaient-ils, pourquoi l’enviaient-ils? C’était à n’y rien comprendre, leurs paroles ne collaient pas avec leurs actes et parfois même, ils se contredisaient tout seuls ! Pathétiques, tous autant qu'ils étaient. Juste bons pour l'occuper un peu, les soirs où elle ne trouvait aucun autre divertissement.

    Peu importe. A présent, tout était plus calme, plus paisible. La nuit était tombée. Les enfants avaient arrêtés de chahutés, les adolescents avaient leurs nez collés devant un écran, et les adultes se reposaient de leurs journées, devant la télévision. Et c’était l’heure, l’heure où Sanaa montre le bout de ses lèvres rouges, où elle sortait de chez elle pour vaquer à ses occupations diverses et variées. Cependant, ce soir, elle n’avait pas eu l’envie de se pomponner plus que cela. D'ordinaire, elle aimait choisir avec soin ses vêtements, son maquillage, ses accessoires. Mais, cette fois ci, non. C’est pourquoi, la belle vampire avait simplement mit des bottes noires jusqu’à mi-mollet, des collants résille, une jupe noire courte et bouffante et un corset rouge et noir qui mettait en valeur sa poitrine. Autour de son cou, un pendentif accroché à un cordon noir se balançait au rythme de sa démarche endiablée. Tandis que la belle descendait les escaliers, elle passa furtivement sa main dans sa crinière sombre et fit glisser sur son nez ses lunettes de soleil grand format. Elle affectionnait particulièrement ces dernières car elles avaient la particularité de masquer son regard. Il était impossible pour les autres de déterminer ce qu'elle observait.

    Parvenue dehors, elle inspira profondément l’air frais de la nuit, paupières closes. Exquis! Un flot de sensation glissa le long de sa peau. L'odeur de la nuit, des jeux interdits, de l'amour, de la liberté. Maintenant, c’était à elle de s’amuser. Ses tallons claquaient régulièrement sur le trottoir et la guidaient où bon leur semblait. De toute manière, Sanaa Jessica savait très bien qu’elle finirait tôt ou tard par croiser le chemin de quelqu’un. Pendant plusieurs dizaine de minutes, l’inébranlable créature se contenta simplement d’arpenter les rues, sans but précis, d’un pas rapide. Ses écouteurs vissés aux oreilles, sa musique violente au bout des lèvres et sa cigarette à la main lui permettaient de s’évader, de prendre un peu de bon temps, enfin ! Toute la journée, elle avait été à bout de nerfs, exaspérée par le brouhaha de l’immeuble. Oh, certes, la musique qu'elle avait pour habitude n'était pas de tout repos, sèche, dure expressive, on l'immaginait mal, avec son visage angélique, écouter un pareil "boucan". Et pourtant, et pourtant ! Ces groups hurlaient pour elle ce qu'elle murmurait tout bas ils s'exprimaient, il se libéraient en la libérant du poidt de son interminable vie. Maintenant qu’elle n’était plus du monde des mortels, qu’elle avait bien plus qu’une vie devant elle, ils l’insupportaient au plus haut point. Si chétifs, peureux, ignorants ! Parfois, elle se demandait même si elle aussi avait été si ridicule. Sanaa finit par s’arrêter, au bord d’une rue isolée. Deux lampadaires brillaient faiblement un peu plus loin, la vampire préféra ne pas trop s’en approcher. La lumière et elle faisaient deux. Tranquillement, elle se baissa et s’assied sur le trottoir, jambes croisées. Tout autour d’elle, les volets des habitations étaient clos, les portes fermées à double tour et à cette heure si tardive, la majorité des personnes dormait. Un soupir de contentement s’échappa des lèvres de la belle. C’était si agréable de se trouver ici ! Seule, à l’air libre, sans avoir besoin de se terrer pour ne pas être gênée par le jour. Cependant, elle acceptait sa condition. Être vampire a, comme beaucoup de choses, ses avantages et ses inconvénients. Sanaa prenait le tout. Jamais elle ne pourrait se passer de sang, de la sensation délicieuse de sentir ce liquide couler dans sa gorge, de tuer ses victimes, de voir dans leurs yeux la dernière lueur de vie filer comme un avion dans le ciel bleu.

    Un bruit, une odeur étrangère la fit rouvrir ses yeux sombres. Quelqu’un arrivait. Des pas se faisaient entendre sur le macadam tandis qu’un sourire pervers et avide se peignait sur le visage de la jeune femme. Serait-ce sa prochaine victime qui arrivait ? Prête à se jeter dans la gueule du loup ? Elle espérait qu’elle pourrait un peu jouer avec la nourriture cette fois ci, avant de la déguster. Le dernier jeune homme qu'elle avait croquer n'avait pas été drôle, il était mort trop vite, se vidant de son sang entre ses bras pâles. Sanaa ne quitta pas sa position assise, préférant simplement observer cette silhouette inconnue s'approcher.


Dernière édition par Sanaa Jessica Ether le Mar 30 Juin - 20:39, édité 1 fois
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