BLOODY HELL ▬ where are we now ..
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 nd trestman each breath we take makes us thieves

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Nathaniel D. Trestman

Nathaniel D. Trestman


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MessageSujet: nd trestman each breath we take makes us thieves   nd trestman    each breath we take makes us thieves EmptyDim 21 Juin - 18:37


« Discuter avec la tentation, c'est être sur le point d'y céder. »
NATHANIEL DANIK TRESTMAN


    nd trestman    each breath we take makes us thieves Av8d
    © young folk
      NOM : Trestman
      PRÉNOM : Nathaniel Danik
      ÂGE : 20 ans en apparence - 70 ans en réalité.
      NATIONALITÉ : Danoise // Britannique
      DATE / LIEU DE NAISSANCE : 28 juin, Liverpool
      SEXUALITÉ : Bisexuel
      PAST, PRESENT AND FUTURE. : Autant vous le dire tout de suite, il y a toujours plus que ce à quoi vous vous attendez. Grattez la surface de n'importe quelle situation et sous cette couche vous trouverez les vraies explications, la vérité. On m'a enfermé pour trafic de stupéfiants. On aurait pu m'enfermer pour escroquerie à très grande échelle, pour proxénètisme, pour plusieurs os brisés... Ce qu'Ils ne savent pas, puisque pour autant de délits se trouvent autant de visages différents, d'identités différentes. On m'a attrapé lors d'une opération à grande échelle dont j'étais l'une des principales cibles. Enfin le plus grand dealer de Liverpool derrière les barreaux, déclamaient avec soulagement les journaux. On a tenté d'analyser mon cas. Les psychiatres les plus réputés n'y parvinrent pas... ayant moi-même amorcé une profession de psychiatre mais m'en étant désintéressé pour cause d'enseignants d'excellente réputation pourtant plus idiots qu'on ne pourrait le croire, j'ai rapidement semé le doute dans leurs esprits. Vraiment. Je mets au défi ce centre d'aller là où les autres ne parvinrent pas. J'ai été mordu à peine sorti de prison. Et voilà ce que je suis devenu.
    Spoiler:


Dernière édition par Nathaniel D. Trestman le Dim 21 Juin - 19:58, édité 2 fois
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Nathaniel D. Trestman

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MessageSujet: Re: nd trestman each breath we take makes us thieves   nd trestman    each breath we take makes us thieves EmptyDim 21 Juin - 18:38

nd trestman    each breath we take makes us thieves K06cfb
(C) JOKER
    YOU SEE, HE WENT TO THE SHOW AND BROUGHT THEM
    THEY CAME RELUNCTANT, CRYING AND SHOUTING

    BUT WHEN IT WAS AT LAST FINISHED
    THEY CRIED FOR MORE, CRYING, CRYING, LIKE
    LITTLE LAMBS YOU KILL ON CHRISTMAS EVE

    SHOW ME. SHOW ME THE CRYING LAMBS INSIDE.

PART I : THE SONG REMAINS THE SAME.

    Je n'ai jamais eu l'intention de devenir qui je suis -ou plutôt ce que je suis- aujourd'hui, si c'est ce que vous vous demandez. Coment, en d'autres termes, un jeune homme aussi distingué et cultivé que celui-ci aurait-il possiblement pu se retrouver aussi bas? Impossible. Pourtant... Je me retrouve ici devant vous et vous, silencieux et ébahis, ne savez à mi-mot que dire. Croyez-vous vous trouver dans un cirque, dans une représentation quelconque au cours de laquelle on vous conte une histoire. Vous voulez une histoire? Primo, la musique. Une oeuvre douce mais poignante. Les variations Goldberg, interprétées avec un calme et une dextérité impressionantes par l'acteur principal. La musique vous ensorcèle, vous emmène toujours plus loin, plus haut croyez-vous.. Non. Elle vous entraîne par le bas afin de mieux vous situer par rapport au musicien qui vous contemple, sans réellement vous voir, de toute sa hauteur, vous signifiant clairement à quel point vous êtes petits et misérables. Alors que la musique arrête de résonner dans la salle, vous la sentez encore, fraîche et fracassante, contre vos tympans, preuves indéniables d'une froideur plus tenace encore que le Gouffre, que l'Abysse dans lequel votre hôte souhaite vous faire plonger aveuglément, sourds à tout appel extérieur, à toute manoeuvre qui aurait pu vous tirer de cette contemplation farouche et incroyable. Et alors il se serait enfin levé, vous faisant face, seul sur la scène froide et nue que vous fixez tous, émerveillés et hallucinés, incapables de détacher votre regard de votre hôte tout comme vous êtes incapable de chasser cette entêtante musique qui prend doucement, insidieusement, le contrôle de votre ouie. Plus rien. Vous n'entendez rien d'autre qu'elle, rien d'autre que le souvenir des froides notes claires contre le silence lourd et oppressant. Vous ne voyez rien d'autre que lui, ce jeune homme qui vous contemple, l'air au bord du gouffre, l'air d'un homme qui a déjà tout vécu malgré son âge, l'air d'un condamné à l'échafaud, d'un homme qui brûle sous le supplice de ses souvenirs passés, de la conscience trop présente de ces gens dont la présence trop brève lui rappelle un à un ses offenses, ses crimes, chacun comme un coup de fouet au corps, lacérant et déchirant tout sur son passage. Et enfin, lorsque vos sens se seront repus de sa musique et de sa présence, lorsqu'enfin sortis de votre torpeur, vous serez prêts à entendre ce qu'il a à dire, vous écouterez son histoire. Mon histoire. La dernière représentation, la dernière de toutes avant que, dégoûté, je ne me livre moi-même à la police.

    * * *

    Silence complet. Tous attendaient, comme pris dans le même souffle, que le jeune homme s'adresse enfin à eux. Il les avait charmés avec sa musique et son incomparable talent, et sa présence étrange les tenait tous en haleine. Qui était-il, ce jeune homme engagé quelques semaines auparavant par le montreur de phénomènes de foire? Son rôle était de tenir les gens en haleine, justement, lorsque des problèmes techniques se présentaient (ce qui arrivait très fréquemment). Pourtant, on avait entendu parler de lui, de ce charisme incroyable qui faisait que personne n'osait même bouger en sa présence, tentant de garder le plus de lui en sa mémoire par la suite. Nathaniel fit les cent pas sur la scène, ne sachant nullement quoi dire, que faire. Il était bouleversé, complètement. Après ce qui s'était passé... il réalisait enfin pleinement ses actes terribles, l'horreur de ceux-ci. Le regard clair du britannique scruta les gens autour, un à un, d'un regard qui, comme toujours, semblait percer à travers leurs âmes, ils étaient tous à nu devant lui, ne voyaient plus rien, ne sentiaent plus rien. C'était comme si tout autour était devenu noir, comme si ce grand jeune homme à la chevelure dépeignée et aux cernes profonds détenait la seule lumière de la pièce. Il aurait voulu chasser les images qui venaient le hanter, le pousser dans ses derniers retranchements malgré son contrôle de soi exceptionnel. Pourtant, tout à l'intérieur lui hurlait de partir, de s'en aller avant de commettre l'irréparable. Il se savait perdu, la connaissance de faire prochainement une erreur monumentale. Pourtant, rien n'allait plus. Rien ne se comparerait à cette souillure, à ce crime monstrueux que rien n'excusait. Jamais. Jamais il ne se pardonnerait cet instant d'égarement qui avait brisé en lui ce coeur qu'il se défendait d'avoir depuis si longtemps...

    Crac. Regard bleu ciel apeuré. Incompréhension.

    Elle était là, innocente et naive, inconsciente des événements à venir. Elle aurait couru, sinon, et rien de cela ne se serait produit. Jamais il ne se pardonnerait. Après toutes ces années de prudence, après tout ce temps passé à nier une évidence ignorée de tous et toutes, il craquait. Le démon en lui, qui somnolait depuis si longtemps, s'était réveillé en furie, prenant possession de lui à un point de non-retour. Plus rien ne serait pareil après ce jour, marqué au fer rouge par ce démon qui prenait entièrement possession de lui, de son corps tout comme de son esprit. Plus rien. Rien que ce voile rouge devant ses yeux, qui lui commandait de tout détruire sur son passage, de l'emmener avec lui dans les profondeurs infernales du gouffre dans lequel il s'était lui-même plongé... Si belle, si pâle... douce, froide, comme un matin de printemps frissonant encore des ardeurs d'un hiver tenace... Ses yeux s'étaient levés vers lui, indulgents et doux comme toujours, remplis de cette douce tendresse qu'elle avait toujours éprouvée pour lui, tendresse renforcée par des années de camaraderie. Pourtant, depuis si longtems l'aimait-il, depuis si longtemps la désirait-il de toutes les fibres de son corps. Jamais, pourtant. Jamais ne lui avouerait-il la profondeur de son vice, de ses fantasmes cachés, de ces immondices qui avaient désormais pris le contrôle de son âme. Damné. Il était damné. Son regard doux s'était rapidement transformé. L'incompréhension face à son air de possédé céda rapidement face à une certaine crainte. Que faisait-il, pourquoi avançait-il aussi rapidement vers elle, les poings serrés et cet air possédé au visage? Que faisait-il? Ses cheveux empoignés par ses longs doigts forts achevèrent de l'effrayer. Elle poussa un petit cri de douleur, plus surprise qu'effrayée, ne comprenant pas ce qui se passait. Rien n'avait plu acun sens. Pour lui, pour elle. Ne restait que le sang. Son corps sous lui lui donnait alors toujours plus envie d'elle. Terrifiée, elle se débattait, mais son corps frêle ne pouvait gagner contre ce jeune homme dont la force et la vigueur des jeunes années avait longtemps été développée par le dur labeur. Clac. Un gémissement. Un pleur. Des doigts cherchant sous sa jupe ample, trouvant enfin la zone si longtemps convoitée. Dressé de désir à la simple pensée de ce corps immobilisé sous lui, de cette jeune fille qu'il s'apprêtait à dompter. Le corps offert et dominé de celle qu'il avait toujours aimée. Lullaby Trestman.

    Flash. Acclamation. Foule ébahie.

    Il posa son regard sur la foule, un regard hagard, meurtri ... celui d'un homme qui n'en pouvait plus et qui, enfin, réalisait l'ampleur de l'horreur en lui. Comme un meurtrier qui, le lendemain de sa besogne, l'ayant oubliée et effacée de sa mémoire, contemplait ses mains tachées de sang. La mesure de ses actes ne lui montait qu'à présent à la tête. Il avait commis une terrible faute. Il devait être puni. Oui. Il le fallait. Méchant garçon. Les méchants garçons se doivent d'être punis. Punis, punis, punis... Mais pas pour cet acte dont il garderait le secret sa vie durant. Personne. Personne ne saurait jamais quel monstre fut Nathaniel Danik Trestman. Il le cacherait, il cacherait ce crime immonde sous le couvert de tous les autres crimes dont il pouvait se rendre coupable. Parce que toutes ces années, tous ces délits commis... L'adrénaline recherchée avec une si grande ardeur n'avait été désirée que pour l'oublier, elle. Pour en finir. Il était trop lâche pour mettre fin à ses jours. Plus jamais. Non. Il ne toucherait plus les gens autour. Il n'y avait qu'elle qui comptait pour Nathaniel, et il l'avait brisée, piétinée, souillant son corps si beau, si pur, incrustant dans ses yeux innocents et limpides le premier réflexe de la peur, le reflet même de l'immondice. Puni. Il devait être puni, lacéré... Chaque parcelle de son être hurlait de douleur, une douleur si profonde qu'elle fendrait même un coeur de pierre, ce même coeur dont ilavait toujours nié l'existence... Il se retourna vers la foule, le visage soudain si grave qu'une tension presque palpable s'installa dans le terrain clos.

      « Ce soir, dans quelques dizaines de minutes. Un échange massif de stupéfiants. Oui.. Dans les faubourgs de Liverpool. Un échange massif. Ils n'auront pas le temps de courir. Oui...», fit-il simplement avant de quitter. Si le Destin le voulait, si quelqu'un était présent là-haut, pour exaucer sa prière repentante, de cet homme qui avait besoin qu'on le flagelle, presque désespérément.

    Il ne fut pas déçu. On le condamna à la prison, pour trafic massif de stupéfiants. On aurait pu mentionner les nombreux gens s'étant fait donner une raclée, les nombreuses prostituées qui avaient été à sa solde, les nombreuses fraudes et surtout, le viol cruel de sa propre soeur. Mais tout cela fut passé sous silence. Son secret. Il était bien le seul à savoir. Aux yeux des autres détenus, il n'était qu'un prisonnier ordinaire. Mais il avait été présent sur la plupart des sphères du crime, et son âme repentante hurlait sa souffrance...


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MessageSujet: Re: nd trestman each breath we take makes us thieves   nd trestman    each breath we take makes us thieves EmptyDim 21 Juin - 18:45

nd trestman    each breath we take makes us thieves 2znyivd
(C) JOKER
    THE SHOW MUST GO ON, THEY SAID...
    THAN SO BE IT.

    THE SHOW SHALL GO ON

    INSIDE, MY HEART IS BREAKING
    MY MAKEUP MAY BE FLAKING
    BUT MY "SMILE" STILL STAYS ON...

PART II : THE SHOW MUST GO ON.

      « Bonjour, monsieur Trestman. Asseyez-vous. », le pria la psychiatre en le regardant distraitement, occupée qu'elle était à feuilleter les pages de son dossier. « Alors, voyons voir-»

      « Cessons tout de suite ce petit jeu qui commence bien mal, voulez-vous? », la coupa rapidement Nathaniel, sachant déjà exactement ce qu'elle ferait, ce qu'elle dirait. Quel ennui. Il se sentait comme un joueur d'échecs qui pourrait, en deux coups, gagner la partie. « Épargnez-moi cette introduction désuète qui manque décidément d'imagination. Vous avez déjà lu et étudié mon dossier, du moins devriez-vous l'avoir fait si vos diplômes affichés sont valables, vous avez établi un bref profil psychologique afin d'estimer dans quels barêmes je me tiendrais. Vous allez m'annoncer que j'étais l'un des principaux instigateurs d'un vaste réseau de trafic de stupéfiants reliant la ville de Liverpool et Londres. Ensuite, vous allez croiser ces jolies jambes que vous tentez si désespérément d'entretenir et de cacher sous des bas collants et me regarder en tentant de me faire croire que vous voyez à travers mon âme. Et cet accent, que vous tentez de cahcer sous ce français impeccable... Pur Berlin. »

    Il la regardait, cette jeune femme dans la trentaine qui se prétendait psychiatre, qui était sensée l'aider en utilisant on ne savait quelle méthode originale lors de son instigation, mais devenue si usée avec le temps qu'aucun aspect, au demeurant, ne suffirait à calmer un léger doute, une légère peine. Or, il n'y avait rien de peiné dans son regard. Il n'y avait que l'acuité exceptionnelle d'un homme sachant lire dans les esprits des autres. Un regard, un seul, et il parvenait à voir dans les têtes des gens. Son regard clair, calme et froid, ne reflétait rien d'autre que quelque chose de brisé, mais également une volonté féroce et incroyable de vouloir percer à travers. Il donnait des frissons dans le dos, ce Nathaniel Trestman, et plus d'un avait baissé les yeux face à lui, alors qu'il transperçait tous et toutes de son regard afuté comme la lame d'un scalpel, prêt à fendre la foule afin d'en dégager les bons éléments, la précision d'un chirurgien cherchant à retirer les chairs mortes d'une plaie virulante. Un léger sourire s'étira sur ses lèvres. Celle qui était sensée s'occuper de son cas, dresser un tableau psychologique de sa personne, semblait vouloir se trouver n'importe où, autrepart, n'importe où pourvu qu'elle ne serait plus en présence de ce jeune homme qui voyait à travers elle, à travers ses défenses. Des études de psychiatres, il en avait amorcées. Il avait toujours été d'une intelligence exceptionnelle, trop grande pour être véritablement mesurée à l'aune humaine. Déjà enfant, tous le constataient avec émerveillement. Coqueluche des enseignants qui s'émerveillaient de ce jeune prodige qui entra à l'université à l'âge de 14 ans, les années de mécontentement apportées par un amour constamment insatisfait noircirent son coeur. Jusqu'à cette nuit. Il voulait changer, il voulait que cette blessure s'en aille... Mais il n'avait pas besoin d'une psychiatre pour le constater, et encore moins pour l'aider. Cela, il pouvait largement le faire seul. Il se leva, faisant les cent pas autour du siège de la femme, tournant autour d'elle tel un oiseau de proie prêt à fondre sur la future victime.

      « Vous savez... vous ne changerez rien. Ils vous ont dit que vous pourriez aider des gens à revenir à la vie? Vous vouliez aider des gens en exerçant ce métier... Mais vous ne le pouvez pas. Ne voyez-vous pas? Vous n'avez jamais vu l'horreur. Vous ne pouvez pas comprendre ce que tous ces gens peuvent bien ressentir, leur passé... Vous ne pouvez vous montrer digne d'eux, digne de savoir ce qu'ils ont fait. Vous vous trouvez si supérieure parce que cette liasse de feuilles vous donne une longueur d'avance sur vos patients. Vous n'avez pas à extirper quoi que ce soit d'eux. Vous les connaissez à l'avance et vous croyez être utile, d'une bonne aide... Croyez-moi. Vous ne servez jamais à rien, et ne servirez jamais. Vous essayiez de vous enfuir de votre propre passé, de votre mémoire qui vous poursuit... Vous vouliez aider d'autres que vous avant d'être apte à vous aider vous-même. Mais quand, la nuit tombée, vous vous réfugiez contre eux, qui vous emmenaient en voiture, vous brisaient et vous faisaient croire ce qu'ils désiraient, vous ne désiriez qu'une chose: pouvoir, vous aussi, ressentir le pouvoir, le pouvoir d'implanter vos idées dans les têtes des autres... toujours plus loin, que vous puissiez courir, tout droit, tout droit dans Ses bras... », avait-il dit dans un souffle, la voix basse mais lourde de terribles menaces, se rapprochant davantage de la psychiatre recroquevillée sur sa chaise. Finalement, à quelques centimètres à peine de son visage, il sourit. « Vous n'êtes pas encore prête, saviez-vous? Volez, volez, partez d'ici. Partez, avant que vous ne vous détruisiez vous-même, vous désagrégeant face à ce pouvoir que vous avz si longtemps convoité. Il arrive que le papillon recherchant la lumière se brûle les ailes, mademoiselle Schulse.»

    Et il quitta simplement, se levant et fermant doucement la porte derrière lui. Le lendemain, on lui apprit que cette psychiatre avait démissioné. La 3e à avoir démissioné en 3 jours, toujours les uns après les autres, après avoir rencontré Nathaniel Trestman. Il diminuait drôlement les effectifs...


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Nathaniel D. Trestman

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MessageSujet: Re: nd trestman each breath we take makes us thieves   nd trestman    each breath we take makes us thieves EmptyDim 21 Juin - 18:45

nd trestman    each breath we take makes us thieves 2vdgr60
(C) JOKER
    TO THE SOUND OF A HEARTBEAT POUNDING AWAY
    TO THE RYTHM OF THE AWFUL RUSTY MACHINES

    WE TOSS AND TURN BUT DON'T SLEEP

    EACH BREATH WE TAKE MAKES US THIEVES
    LIKE CAUSES WITHOUT REBELS
    JUST TALK BUT PROMISE NOTHING ELSE

PART III : REEDUCATION THROUGH LABOR.

    Cette ombre dans la nuit, que vous verez passer à la vitesse de la lumière tandis que votre dos continue de frissoner, ces yeux, ce regard fascinant de braise qui vous fixe, semblant même voir au plus profond de votre être... Serais-je donc destiné à me terrer dans l'ombre, en espérant ne pas renier mon serment? Je suis étrange, vous diront-ils. Contre-nature. Mais d'agir contre sa nature, mais en accord avec ses valeurs... est-ce bien là la caractéristique propre d'un être qui se renie lui-même, qui n'a jamais réellement accepté celui qu'il est, ou plutôt ce qu'il est? Parfois, les blessures au coeur se soignent. Après s'être brisé irrévocablement, mon coeur a semblé renaître de ses cendres. Néanmoins, un objet cassé dont on répare les éléments à la va-vite a tout perdu de son ancienne puissance, de sa solidité passée. Ne reste plus qu'un méchanisme froid et sans âme, condamné à poursuivre sa tâche pour l'éternité sans perspective d'avancement quelconque... Qui suis-je, ou plutôt que suis-je? Je suis Nathaniel Danik Trestman, un vampire.

    Mais surtout, un vampire dont la rédemption n'attend qu'un mot, un seul.
    Sourire aux lèvres, je fixais l'horloge à laquelle je faisais face. Celle-ci remplissait sèchement l'air calme de ses sons secs et rythmés, tandis que mes yeux suivaient le mouvement rotatoire qu'imposaient les rouages à l'aiguille des minutes. Le temps. Il ne représentait rien à mes yeux, que les secondes écoulées, une mesure qui ne signifiait rien pour moi qui étais et qui demeure Immortel. Le méchanisme de l'immense horloge me faisait face, semblant presque me narguer de ses puissants battements dont le bruit résonnait à mes tympans comme autant de lourds tintements d'une cloche qu'on eut sonnée à l'oreille de quelque ivrogne cuvant son vin, affalé conte une paroi, dans l'ombre de la première ruelle rencontrée. Pourtant, quelle différence y avait-il entre un ivrogne et moi? En me voyant, peut-être auraient-ils dit, d'un ton où percerait une sourde indignation, que tout me différenciait de cet homme débraillé aux vêtements souillés par l'alcool et toute autre substance illicite qu'il aurait pu absorber. Et pourtant. Qu'est-ce qui distingue vraiment les êtres entre eux? Leur nature la plus profonde. Qu'est-ce que fait un buveur, donc? Il boit. Mais avant de boire, il commence par désirer boire, en voyant quelque baril de bière qu'il espère déjà percer avant de s'engorger du liquide rouge, d'en boire à satiété avant de recommencer le lendemain. Il est dans sa nature de boire, de désirer boire ce qu'il voit, ce qu'il sent... pas ce qu'il imagine, car même nos fantasmes les plus fous ne sont pas tangibles. Ce ne sont que des images tirées d'un imaginaire aujourd'hui révolu, un espoir éphémère brûlant comme une ridicule petite allumette dans les ténèbres environnants. Alors vraiment, étais-je différent de cet ivrogne? Non. Parce qu'on commence par désirer ce qu'on voit tous les jours, ce qui est à la portée de nos sens. Ces humains que je sentais tout autour, le parfum irrésistible qui m'attirait avec plus de force encore qu'une lumière attire un papillon, ces humains qui s'approchaient de moi, fascinés, sans savoir qu'ainsi, ils avaient signé leur arrêt de mort et qu'alors, l'heure précise de la fin de leurs jours dépendrait de mon humeur ainsi que de mon appétit. Et tandis que mon esprit acéré s'égarait, mes yeux fixés sur l'aiguille décomptant les minutes qui s'écoulaient, je ressentais avec une satisfaction sadique, animale, que la dernière heure de cette jeune personne était venue. Un sourire carnassier dévoilà mes dents blanches, trop blanches, dont la blancheur n'était surpassée que par celle de ma peau. Les sens aux aguets, si mon sang avait pu couler dans mes veines, je l'aurais senti pulser avec une force féroce, car je savais bien que c'était dans ma nature la plus profonde. Tuer ou être tué. Un jeu fascinant, n'est-il pas?

    La voilà qui arrivait. Propulsée par la douce brise qui soufflait, sifflant entre les branches avec un effrayant hululement, son odeur parvint à mes narines alors que je sentais le feu dévorer ma gorge. 3 jours. Il y avait trois jours que je n'avais chassé, trois jours au cours desquels tous mes sens, toutes les parcelles de mon corps et de mon intelligence se languissaient de ce doux parfum, de cette spleindide arôme, de cette torture pour les papilles gustatives... Il m'arrivait à l'époque de m'imposer des limittes, des objectifs à atteindre avant d'arriver à effleurer la perfection, un jour peut-être. Je tentais de me restreindre par rapport au sang absorbé, ce filtre de vie qui me permettait de tenir aussi aisément tous les jours... Ces humains qui passaient alors sous mon nez, inconscients que la mince frontière séparant leur vie de leur mort n'était mesurée que par ma volonté de résister à la soif, par pur défi, à l'époque, puis par la suite non plus pour le simple plaisir de résister, mais plutôt pour cesser d'être dépendant. J'avais entendu parler de nombreuses fois des répercussions que les drogues pouvaient avoir sur les toxicomanes, et savais pertinament que cette addiction pour le sang, pourtant dans ma nature, n'était pas une de celles que l'on peut combattre aisément. Ils me passaient sous le nez, inconscients, alors que je les fxais, véritables repas ambulants qu'ils constituaient tous... Avec une lueur affamée, terrifiante presque, dans le regard, je les fixais alors que mon choix s'arrêtait parfois sur l'un d'entre eux, lorsque je finissais par flancher, cédant encore du terrain à cette obsession mordante qui me grugeait toujours davantage, qui prenait place en mon esprit pour ne rien laisser au hasard, telle un méchanisme perfectionné d'auto-pilote me permettant de devenir le plus redoutable des prédateurs, un prédateur dont tous les aspects avaient été polis et erfectionnés afin d'en faire l'espèce dominante, trop puissante pour réellement être comprise. Cédais-je alors du terrain face à ce monstre en moi? Oui. Oui. Le sang de la jeune femme m'appelait, chantait pour moi en ses veines palpitantes. Nous nous trouvions à Liverpool, ma ville natale. Le vent soufflait doucement, tandis que mon regard, toujours pris dans la contemplation de l'horloge, finit par s'en déloger. Elle était là. Avançant lentement, à petits pas, semblant inquiète de s'aventurer seule la nuit. En me voyant, son visage s'éclaira. Après tout, comment craindre la vue d'un chérubin? Néanmoins, il fallait toujours faire bien attention aux apparences... celui qui semble être un chérubin en est-il réellement un?

      « Bonsoir... vous semblez perdue. »
      « Non. Non, non, je ... j'essayais de retrouver la maison du charpentier, pour une commande... »
      « Le charpentier. Hm. Il se trouve justement, mademoiselle, que vous êtes bien fortunée. »
      « Sauriez-vous où il se trouve? »
      « Par ici, je vous y conduirai moi-même. »
      « Oh, merci... ne... ne vous dérangez pas pour cela!»


    Docile, elle était docile comme un mouton suivant son cher berger, absolument certaine que ce dernier la mènerait à bon port, chercher ce fagot de bois qui, même si elle n'en avait nullement conscience sur le coup, lui coûterait la vie... Pourquoi donc ne pas l'avoir prise avec moi tout de suite, tandis que je sentais la faim, si grande, et les pulsions intérieures battre si rapidement qu'il me semblait les sentir contre mes dents acérées, contre ma langue glacée mais pourtant brûlante, brûlante de l'expectative de faire de la douce anglaise mon prochain repas. Contre sa peau de neige, je voyais distinctement en avant, sa carottide battre régulièrement au rythme de son coeur dont l'enivrante mélopée m'envoûtait. Sans en prendre conscience, je fermais les yeux afin de mieux profiter de cette arôme exceptionnelle, d'entendre tout ce qui parvenait à mes oreilles surdéveloppées, prêt à me damner une seconde fois pour pouvoir plonger mes canines aiguisées et tranchantes dans sa chair que je devinais douce et tendre sous cette pudique robe, puis, engorgé de sang, laisser là son corps rendu blanc comme neige par l'absence totale de sang, sans dont je me serais repu avec une joie féroce, animale. La jeune demoiselle continuait d'avancer, guidée par ma voix de velours, douce mais lourde de menaces sous-entendues par des mots aussi charmeurs que dangeureux, mots dont elle ne comprenait pas le quart de la moitié du commencement d'une, se dirigeant vers l'antichambre de la mort: la ruelle se trouvant tout juste derrière un costumier ayant fermé ses portes depuis belle lurette. Y reposaient encore quelques articles de machinerie usés par le temps, rendus inutilisables par la rouille, exposés ainsi aux intempéries. Une dizaine de pas. Voilà ce qui nous séparait de ce qui allait faire courir le bruit dans les canaux de Venise ; Il Monstro. Il Monstro qui tuait ses victimes en aspirant leur sang, les laissant là, des plaies en forme de demi-lunes... Sourire carnassier se découvrant sur mes lèvres, je la vis se tourner vers moi, incompréhension dans son regard.

      « Vous... vous êtes sûr que c'est ici? Je ne crois pas qu'il y ait un chemin pour passer par ici... »
      « Saviez-vous que souvent, les choses n'existent que parce qu'on daigne y croire? »

    Elle n'eut pas le temps, pas la possibilité de faire quoi que ce soit. Ses grands yeux s'écartillèrent alors que je m'approchais d'elle, tandis qu'elle voyait finalment le sourire carnassier accroché à mes lèvres pâles, découvrant mes dents acérées pleines de venin, brûlant d'envie de la mordre, de lui rompre le cou avant qu'enfin, elle soit mienne, qu'enfin, je puisse assouvir ma soif, plongeant dans les délices procurés par la sensation du flux couleur carmin coulant le long de ma gorge... L'incompréhension dans son regard si jeune fit naitre un rire en moi, glacial, méprisant, mordant. Cette dernière céda bien rapidement à la peur, et elle tenta de s'échapper. Pas même un dixième de seconde ne s'était écoulé avant que je ne la rattrape, la tenant contre moi en un étau de fer, humant avec une fièvre grandissante l'odeur veloutée de sa peau, devinant la chair tendre striée de vaisseaux qui étencheraient ma soif, ma soif qui me causait cette brûlure intense à la gorge, qui finirait bien par me rendre fou. Elle ne dit rien, ne pleura pas, ne supplia pas. Elle me fixa de ses grands yeux tandis que de sa bouche rose s'échappait un petit soupir, doux et las, un soupir s'échappant avec sa propre vie, au rythme du sang qui coulait, aspiré par ma bouche, tandis que je me délectais du breuvage divin... Et ses yeux, lorsque je la laissai retomber comme une vulgaire poupée de chiffon, ses yeux qui étaient si brillants et si lumineux, contemplant les étoiles de leur regard fixe. Je la regardai, et une image me revint à l'esprit, cette image que je m'efforçais de chasser depuis si longtemps... Lullaby. Lullaby étendue par terre, réveillée mais les yeux si vides qu'on pourrait la croire morte. Non. Non. Sors de ma tête. Non! Je frappai ma tête contre le mur, brutalement, de toutes mes forces, sentant les gravats tenter de s'incruster en moi alors que celui-ci commençait à s'effondrer. Non. Non. Non. Hurlements de rage. Négation. Sanglots. Les yeux de cette humaine qui me fixaient, la dernière humaine que j'aie jamais tuée.


Dernière édition par Nathaniel D. Trestman le Dim 21 Juin - 20:07, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: nd trestman each breath we take makes us thieves   nd trestman    each breath we take makes us thieves EmptyDim 21 Juin - 18:51

    Bienvenue !
    La première partie de ta présentation est magnifiquement écrite, je ne peux qu'attendre avec l'impatience la suite !
    Bonne chance.
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MessageSujet: Re: nd trestman each breath we take makes us thieves   nd trestman    each breath we take makes us thieves EmptyDim 21 Juin - 18:55

Merci beaucoup de l'accueil, ainsi que du compliment!
Je devrais terminer la seconde partie dans peu de temps, mais elle sera probablement moins longue que le reste... *rpgiste flemmarde*
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MessageSujet: Re: nd trestman each breath we take makes us thieves   nd trestman    each breath we take makes us thieves EmptyDim 21 Juin - 18:57

    Woaw. J'adore tes rp's <33

    Alors bienvenue & bonne chance pour la suite .. (l)
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MessageSujet: Re: nd trestman each breath we take makes us thieves   nd trestman    each breath we take makes us thieves EmptyDim 21 Juin - 19:00

On me met la pression (A)
Merci beaucoup!
Les membres sont motivés, de lire tout de suite les fiches, sur ce forum... ça fait toujours plaisir à voir, de la motivation ^^
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MessageSujet: Re: nd trestman each breath we take makes us thieves   nd trestman    each breath we take makes us thieves EmptyDim 21 Juin - 19:03

    Je trouve que cela fait plaisir de sentir que les autres lisent notre fiche et l'apprécient.
    J'ai des mauvais souvenirs de longues fiches faites sur certains forums validées sans même qu'on les lise .. Déprimant.
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MessageSujet: Re: nd trestman each breath we take makes us thieves   nd trestman    each breath we take makes us thieves EmptyDim 21 Juin - 19:10

C'est vrai que c'est déprimant, surtout qu'en général je fais de grosses fiches --
Mdr je viens de remarquer: ton avatar a été fait par ma grande soeur J0KER, ou il y a une autre Joker qui se promène sur le net?
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MessageSujet: Re: nd trestman each breath we take makes us thieves   nd trestman    each breath we take makes us thieves EmptyDim 21 Juin - 20:07

(DP)
Finii, je crois bien ^^'
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MessageSujet: Re: nd trestman each breath we take makes us thieves   nd trestman    each breath we take makes us thieves EmptyDim 21 Juin - 20:16

    Gosh, ton 3ème rp .. <33
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MessageSujet: Re: nd trestman each breath we take makes us thieves   nd trestman    each breath we take makes us thieves EmptyLun 22 Juin - 12:29

Oh. Je dois m'arracher à la lecture de ta présentation... mais ce fut un vrai régal de lire les deux premieres parties Smile
Je lirai la dernière partie demain soir... Une envie d'un lien se profile dans mon esprit (a)
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