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 CAYLITH the flames are all long gone

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2 participants
AuteurMessage
Nathaniel D. Trestman

Nathaniel D. Trestman


Messages : 34
Date d'inscription : 21/06/2009

MORE THAN YOUR BLOOD
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CAYLITH    the flames are all long gone Empty
MessageSujet: CAYLITH the flames are all long gone   CAYLITH    the flames are all long gone EmptyMar 23 Juin - 2:16

« People covet for what they see. »
FEAT CAYLITH & NATHANIEL ; topic 1.




    Il avait à peine déplié ses bagages que déjà, l'extérieur l'appelait. Cette nouvelle ville l'intriguait au plus haut point. Il devait y avoir dans l'air quelque chose, un ancien soupir, un souvenir presque mort de ce qui avait un jour été une atmosphère calme, naive, dans l'inconscience des crimes commis au dehors, du danger malsain et insidieux toujours grandissant. Nathaniel sentait qu'il apprécierait cette ville, si particulière. Une ville ou l'on acceptait (enfin, dans la mesure du possible, il avait clairement vu les regards en coins de certains habitants) ceux de sa race. Ce n'était pas une tâche aisée, et bien qu'il savait très bien lui-même que, de son vivant, il aurait voulu analyser ces êtres différents, la plupart des gens demeuraient sceptiques par rapport au rôle que les vampires pouvaient tenir, cela, Elisabeth lui avait clairement expliqué. Depuis si peu de temps se trouvait-il en ville... à peine 2 jours, et il avait déjà été clairement identifié, il avait entendu les étudiants sur son passage. Le souvenir de sa rencontre avec le proviseur était frais dans sa mémoire: de sa démarche souple de fauve, il avait avancé dans les couloirs, conscient des nombreux regards fixés avec insistance sur sa nuque, attendant on ne savait quel signal pour réagir. Tous se demandaient s'il était un nouvel élève, certains avec un dégoût à peine dissimulé par un regard rapidement détourné, certaines avec un soupir intérieur, le comparant à un livre de vampires de mauvais goût. Personne ne voudrait de lui. Du moins, personne de sain d'esprit, jamais. Il avait serré la main du proviseur avec sur le visage un sourire franc, car Nathaniel était réellement heureux de se trouver dans cette nouvelle position d'enseignant. Lui qui s'était toute sa vie durant cottiné les enseignants imbéciles et arriérés pouvait enfin apprendre aux élèves les vraies choses. Enfin! 30 élèves, 30 êtres uniques par classe, qu'il influencerait chacun à sa manière toute l'année durant. Très intéressant, comme perspective... Lorsqu'il avait énoncé son nom à l'avant, le vampire avait senti comme une onde chaleureuse en sa direction: un enseignant qui n'était ni un vieux croulant (du moins pas en apparence) ni désagréable à regarder, et dès le premier instant, il avait semblé du plus vif intérêt, surtout pour les jeunes filles, qui s'étaient rapidement chargées d'occuper toutes les places de l'avant dans ce cours qui attirait auparavant si peu d'élèves. Nathaniel se réjouissait de cette soudaine passion pour son cours, peut-être sans les bonnes raisons, soit, mais il irait sans doute quelque part avec ces élèves, il le sentait.

    Clope à la bouche, il fronça les sourcils en constatant la disparition de son briquet porte-bonheur, et, levant les yeux au ciel, les rangea simplement dans la poche intérieur de la veste de cuir élimée couvrant ses épaules larges. Sa peau blanche comme la neige contrastait avec évidence avec la noirceur d'encre de la nuit alors que son regard poindait à l'horizon. Comment diable s'était-il retrouvé dans cette forêt, et pourquoi? Il aurait dû faire comme tous les autres: revenir chez lui et écouter la télévision en se goinffrant... À quoi bon? À quoi bon prétendre ce qui n'était pas, tenter d'échapper à la réalité? Il avait voulu ce poste de professeur, destiné à habituer davantage les gens plus jeunes à la présence des vampires en leur montrant qu'ils pouvaient très bien s'intégrer dans différentes sphères sociales de la société. Nathaniel, lui, savait à quel point cette décision représentait une immense bévue. En effet, lorsque ces adolescents quitteraient le lycée, ils se souviendraient de leur enseignant vampire, en position de supériorité. Et à la longue, la race ferait figure d'autorité par rapport aux civils. Pas mal, comme erreur. Monumentale, même, comme on dit... Ses yeux au regard acéré poindèrent à l'horizon, tentant d'évaluer il ne savait quel danger. Pourquoi prétendre, encore? Cette question lui revenait sans cesse. Un monstre. Il avait été un monstre dans la vie, il restait un monstre dans la mort. Il ne tuait pas, d'accord. Mais ou était le plaisir de tuer, alors que de torturer psychologiquement (vampires aussi bien qu'humains) était tellement plus drôle, tellement plus durable? Encore un mensonge. Il ne tuait pas non pas par cruauté mais plutôt en faisant preuve d'une étrange forme de bonté, une bonté détournée qui ne demandait rien et qui, surtout, ne voulait pas être questionnée. C'était un paradoxe bien étrange que représentait Nathaniel Danik Trestman, dont la réputation précédait ses pas dans le monde des vampires. Jeune vampire, mais très impressionant tout de même. Déconcertant, car il voyait en tous et chacun, et son regard froid comme la glace et brûlant comme la braise à la fois perçait à travers les plus imposantes barricades, à travers les murailles les plus hautes. Un clin d'oeil, et l'âme de l'autre était à nu. Avec le temps, on appréciait cette faculté. Le pouvoir. Un léger craquement se fit entendre. Sans même se retourner, il savait de qui il s'agissait. Sa voix claire de velours résonna dans l'atmosphère glaciale alentour, alors qu'il saluait cette vampire divertissante.

      « Caylith McGraph. Jamais je n'ai vu quelqu'un aussi souvent en 2 jours. Heureusement, si la présence de certains m'importune, la vôtre m'est agréable. » dit-il, courtois comme à son habitude, gentleman en tous points.


    (pardon, je sais que c'est très court, mais je manquais de temps! Je me rattraperai au prochain!)
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Caylith M. McGraph

Caylith M. McGraph


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Date d'inscription : 30/05/2009
Age : 31

CAYLITH    the flames are all long gone Empty
MessageSujet: Re: CAYLITH the flames are all long gone   CAYLITH    the flames are all long gone EmptyJeu 25 Juin - 1:28

    « Vas t’en. » Elle me regardait, incrédule, hébétée. La pauvre petite chose, elle était si vulnérable, si fragile, si effrayée, et a la fois si jolie, si.. Humaine. Elle pleurait. Elle était encore sous le choc. Et moi, je luttais contre la faim. Ou la soif, appelez ca comme vous voulez. Je venais de la sauver d’un vampire. Peut-être qu’elle croyait que j’étais un bon vampire moi-même, tout ca parce que j’avais éloigné cette horrible chose. Je m’agenouillais devant elle, et son odeur délicieuse me sauta au visage. Je cessais de respirer. « Dépêche-toi de t’en aller, idiote. » Je crois que, si au début elle m’avait prise pour l’image même de son salut, elle me voyait a présent plus comme ce que j’étais vraiment, a savoir un monstre, une meurtrière, un animal.. Je ne sais pas ce qui lui avait fait prendre conscience du danger que je représentais pour elle ; mon air crispé, mon regard affamé ou cette immonde marque rouge a mon poignet, toujours est-il qu’elle avait enfin compris. Et maintenant, son regard plein d’incompréhension s’était mué en un regard effrayé. Elle avait cette fois parfaitement compris. Son instinct de survie s’était sûrement réveillé en même temps que ma soif. Soif que je tentais tant bien que mal de contrôler. Je me relevais, et d’un mouvement ample j’attrapais fermement son bras et la forçais a se relever. Je dus toutefois contrôler ma force, j’avais faillis lui briser l’os. Au loin – enfin, la distance lui paraissait grande pour elle, humaine – le vampire que j’avais neutralisé temporairement se relevais. Mon ton se fit autoritaire. « Pars. Cours.. Maintenant. » lui avais-je murmuré. Elle s’exécuta, suivant enfin mon conseil. J’ignorais plus facilement la soif maintenant qu’elle était partie. J’eus a peine le temps de me remettre à respirer normalement que le vampire était arrivé près de moi. « Où est-elle ? » me demanda-t-il avec une agressivité a peine contenue. Je lui souris. Je n’avais pas l’habitude de sourire et ce sourire n’en était pas vraiment un. Enfin, c’en était un mais il était sarcastique, moqueur et particulièrement agressif en réalité. « Elle est partie. » Répondis-je avec un ton affable qui se voulait particulièrement énervant. Cela sembla marcher a merveille. La colère et la frustration, la faim aussi, se lisaient sur le moindre traits de l’autre vampire, et le rendit fou. Preuve que nous n’étions vraiment que des animaux. Il avait les muscles tendus, je voyais bien qu’il était a deux doigts de m’attaquer. Je restais de marbre. J’avais l’avantage, et je le savais. Ce que j’avais en face de moi, cette chose, était jeune, inexpérimentée, et surtout affamée. « Espèce de sale… ! » je levais la main et il s’interrompis. Peut-être avait-il enfin compris qu’il était face à quelqu’un de supérieur. Supérieur en expérience, en force, en âge, … En monstruosité. « Restons polis, voulez-vous ? » ce fut – comme je l’avais prévu – la goûte d’eau qui fit déborder le vase. Il bondit sur moi. En réalité, il n’avait rien compris. Je tendis les bras et l’attrapais au vol, le tenant fermement par les épaules. En fait, tenir était un bel euphémisme. Il était, en réalité, emprisonné dans l’étau de fer que formait mes mains. Et il s’agitait, grognant, feulant. Je le posais a terre et attrapais sa tête. Je le regardais les yeux, toute expression ayant disparu de mon visage, il eut un moment de calme et brusquement je fis craquer sa tête et le laisser tomber a terre. Oh, il n’allait pas mourir pour si peu. Je sortis ma paire de gant de la poche intérieure de mon manteau et les enfilais calmement avec de sortir un pieu en argent de la poche extérieure je me baissais et enfonçais le pieu dans son cœur. Un monstre en moins. Mais nous étions si nombreux, a commencer par moi, qui n’avais rien a faire en vie.

    Je retirais mes gants. Il aurait été si simple pour moi de mettre fin a mon éternité. J’aurais pu me livrer au tribunal des vampires ; dire que j’avais tué des tas et des tas de gens de notre espèce et que je n’en avais aucun remords. J’aurais pu m’exposer a la douce lumière du soleil sans avoir été faire mon injection , j’aurais pu tuer des humains sans me cacher et ils m’auraient sûrement fait payer pour ca , j’aurais aussi pu m’enfoncer moi-même un pieu dans le cœur , j’aurai pu boire de l’eau bénite , j’aurais pu provoquer un de mes congénères mille fois plus puissant que moi. Mais je n’en faisais rien. Allez savoir pourquoi. Peut-être avais-je peur de la mort ? Moi qui la donnais si souvent, j’en étais peut-être effrayée. Etait-ce parce que la mission qu’on m’avait confiée en étant humaine me tenait toujours a cœur ? Et si je restais en vie pour me punir de ce que j’avais fait, si j’étais tout à fait consciente que durant toutes ces années je m’étais moi-même torturée ? Je mettais un terme a mes réflexions ; elles me faisaient plus de mal qu’autre chose. Je me mis a marcher, sans avoir conscience d’où j’allais. En réalité, j’avais faim – ou soif, peu importe – et j’avais conscience que si je retournais en ville maintenant, je tuerais quelqu’un. Ce dont je n’avais pas du tout envie. Je me mis donc a marcher dans la forêt, m’y enfonçant de plus en plus, j’appréciais tellement cette sensation ; la soif disparaissait peu à peu et elle devenait plus ou moins supportable a mesure que la brûlure dans ma gorge se calmait. J’avais bloqué ma respiration, me concentrant pour ignorer la soif. Et puis.. crac.. Je failli en sursauter. Je me stoppais net et me raidis. Je me remis a respirer, et reconnu son odeur a l’instant même où il ouvrit la bouche. « Caylith McGraph. Jamais je n'ai vu quelqu'un aussi souvent en 2 jours. Heureusement, si la présence de certains m'importune, la vôtre m'est agréable. » Un léger sourire se dessina sur mes lèvres tandis que je fixais sa tête a l’endroit où, de l’autre côté, se trouvait ses yeux. Je me détendis. Il était un des rares vampires dont je n’avais pas envie de voir la tête au bout d’un pic – si tant est que ce soit possible – et pour être honnête, je crois bien que je commençais – peut-être – a l’apprécier, ce qui était plutôt étonnant de ma part. « Vraiment, Nathaniel ? » dis-je d’un ton égal au sien. « Considérez qu’il en est de même pour moi. » ajoutais-je finalement. Allez savoir pourquoi, c’était comme ca, je n’y pouvais rien. Le plus étonnant la dedans c’était que nous nous étions vu a peine deux fois, mais bizarrement, j’éprouvais déjà se la sympathie a son égard. Je m’approchais de lui a pas léger, le dépassais et finalement, me retournais, ce mince sourire toujours aux lèvres. « Quelle douce coïncidence. » Dis-je après un léger silence. Je l’observais sans rien dire ; il était plus jeune que moi, et pourtant, il était tellement plus fort que je l'étais. Rien que par son intelligence, sa volonté. Même son charisme. Et il avait eu tant de facilité a s’intégrer. J’avais entendu dire qu’il allait devenir professeur. Chose que je ne pourrais jamais faire, je crois que l’effectif de ma classe en baisserait considérablement. Je ne l’enviais pas, en tout cas pas dans le mauvais sens du terme, au contraire, je crois que je l’admirais pour cette force qu’il avait et que je n’avais pas. J’étais un peu puérile, je crois. Après tout, nous ne sommes jamais que ce que nous sommes.


[ Pouah, c’est trop trop trop nul, je suis désolée T________________T * part se cacher * ]
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