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 ( Charity fair - sujet privé ) I'm sorry that I hurt you. I'

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MessageSujet: ( Charity fair - sujet privé ) I'm sorry that I hurt you. I've never meant to do those things to you. — Enea.   ( Charity fair - sujet privé ) I'm sorry that I hurt you. I' EmptyLun 1 Juin - 23:22

Comme je m'y attendais, elle était en colère. Très en colère. « Quoi à propos de l'autre soir ? Attends, que je devine. Tu avais momentanément perdu la tête ? Ou tu m'avais prise pour quelqu'un d'autre ? Ou attends voir, tu croyais être en train de rêver ? » Dieu, si seulement elle savait comme 'elle avait raison. « Et non, tu n'as même pas besoin de .. dire quelque chose, je ne veux pas entendre ce que tu as à dire. » Hum, je ne pouvais pas vraiment lui vouloir. Cependant, elle m'écouterait. Je ne lui demandais pas de me pardonner de l'avoir mordu, simplement d'écouter ce que j'avais à lui dire. Certes, me taire aurait peut être été la solution. Cela lui aurait prouvé à quel point les vampires étaient dangereux, mais... je n'en avais pas le coeur. Je ne voulais pas qu'elle ait cette image de moi. Je ne m'étais pas servi d'elle, et je ne voulais pas qu'elle croit que c'était le cas. Inutile qu'elle aille en cours effrayer à l'idée que je l'attaque... Ce n'était pas une vie. Je me devais d'être honnête. « Ecoute moi. Dès que j'aurai fini, tu seras libre de partir, je te le promets. » Après avoir évité de me regarder dans les yeux, elle précisa, visiblement agacée : « Et si tu avais quelque chose à me dire, tu aurais pu me le demander directement au lieu de t'adresser à Aiden comme s'il avait un quelconque droit sur moi. » Enea serait-elle féministe ? Cette idée me fit légèrement sourire, même si je n'en avais pas particulièrement envie. « Soit, tu es libre. Mais... disons que d'où je viens, il est coutume de demander la permission de parler à une fille lorsqu'elle est accompagnée de son petit-ami. » C'était vieux jeu, vous pouvez le dire. Mais j'avais garder certaines manières de mon époque, et j'en étais plutôt fier. Je ne changerai cela pour rien au monde.

Je soufflais doucement. Il fallait que je me lance. Seulement je ne savais pas vraiment quoi dire. Devais-je dire la vérité, j'en doutais ? « Tu es libre de garder les yeux rivés vers le sol, mais mes excuses sonneraient mieux si je pouvais te regarder dans le blanc des yeux. » Fidèle à moi même, ma voix était froide, donnant presque un ordre. Pourtant, si cela n'avait tenu qu'à moi, mon ton aurait été bien plus tendre, et j'aurai moi même relevé cette petite tête délicatement. Que m'arrivait-il ? Je fermais les yeux, reprenant mes esprits. Sans savoir pourquoi, l'image de Cay et moi, il y a presque un siècle me revint... Il est vrai que les moments que nous passions ensemble avaient toujours été agréable. Quand je rouvris les yeux, Enea me fixait l'air de dire « Accouche. ». Bien, il était temps. « Sache que je n'avais aucune intention de te mordre, et je pense que tu n'as du sentir, grand chose. » Je me dépêchais d'ajouter « Non pas que ça excuse quoique ça. » J'attendis quelques secondes une réaction, mais rien ne vint. « Quand au baiser... je n'aurai pas du non plus, je suppose. Mais disons simplement que... l'espace d'un instant... » Je marquais une pause. Je ne voyais aucune autre excuse valable... ou plutôt je n'avais pas vraiment envie de lui mentir. Je ne lui parlerais pas de l'odeur délicieuse qu'avait son sang pour moi, mais... je pouvais très bien lui parler d'Elizabeth. Elle allait surement partir dès que j'aurai fini ma phrase de toute façon. « L'espace d'un instant, j'ai cru voir une personne du passé... Je m'en excuse. Sois tranquille, je ne t'importunerai plus. Cela nous fera le plus grand bien à l'un comme à l'autre. » Je me retournais, et m'apprêtais à partir, ou en tout cas, à me diriger vers un stand pris au hasard – qu'elle ne croit pas que j'étais venu simplement pour elle, quand elle m'en empêcha...
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MessageSujet: Re: ( Charity fair - sujet privé ) I'm sorry that I hurt you. I'   ( Charity fair - sujet privé ) I'm sorry that I hurt you. I' EmptyMar 2 Juin - 4:56

    [SHAME ON ME j'ai trop écrit. Mais bon, c'est un sujet à part donc on s'en fiche (a)]

    « Ecoute moi. Dès que j'aurai fini, tu seras libre de partir, je te le promets. » Il était vraiment marrant. Mais j'admettais que sa requête n'était pas complètement impromptue. S'il tenait vraiment à ce que je l'écoute, c'était surement parce qu'il ne se fichait pas totalement de m'avoir traumatisée. Il devait vraiment, vraiment avoir un problème mental pour avoir l'air d'être une personne différente à chaque nouvelle seconde. Je ne savais pas s'il m'énervait vraiment parce qu'il était énervant, ou parce que ne pas savoir pourquoi il pas savoir pourquoi une personne agissait d'une telle manière était tellement inhabituel pour moi. De toute façon le résultat était le même, et il n'était pas bien joli. « Je t'écoute », dis-je, avec l'air le plus agacé possible. Il ne fallait pas qu'il ait une minime chance de croire que je pouvais l'apprécier. « Soit, tu es libre. Mais... disons que d'où je viens, il est coutume de demander la permission de parler à une fille lorsqu'elle est accompagnée de son petit-ami. » Son petit-ami ? D'où il pensait qu'Aiden était mon petit ami ? Soit, s'il le pensait, je n'allais pas le contredire pour le moment. J'avais bien dit que j'écouterais, pas que je parlerais .. « Tu es libre de garder les yeux rivés vers le sol, mais mes excuses sonneraient mieux si je pouvais te regarder dans le blanc des yeux. » Je poussais un long soupir. Je haïssais regarder les gens dans les yeux, mais je relevais le regard par politesse. L'idée qu'il me fixe ne me plaisait pas trop, mais soit. J'endurerais ce court moment et pourrait aller m'ennuyer avec Aiden le reste de l'après midi sans soucis. Si c'était possible. J'aurais pensé qu'étant donné les circonstances, il aurait fait des efforts pour être un peu plus sympathique. Il ne fallait pas que je m'attende à trop de sa part. Il me fit attendre un moment. Mais à quoi pensait-il ? Cette question se répétait inlassablement dans ma tête. Néanmoins, elle était toujours cachée par toutes les autres pensées qui s'infiltraient. J'essayais de me concentrer uniquement sur le regard d'Adriel, de me plonger complètement dans le vide de son esprit et ainsi ne plus rien entendre. Il me laissa le temps d'atteindre mon but. Cela faisait du bien.

    « Sache que je n'avais aucune intention de te mordre, et je pense que tu n'as du sentir, grand chose. » Bof ça, ça ne me dérangeait pas trop. Après tout, il ne m'avait pas à proprement parler mordu, vu l'infime quantité de sang qui s'était échappée de ma lèvre. Et s'il ne s'était pas jeté sur moi comme quelqu'un en manque, cela ne serait jamais arrivé. « Non pas que ça excuse quoique ça. » Je restais neutre et muette. Il allait finalement dire la chose à laquelle je m'attendais ? « Désolé de m'être conduit comme un obsédé ? » Ou quelque chose de ce genre là ? « Quand au baiser... je n'aurai pas du non plus, je suppose. Mais disons simplement que... l'espace d'un instant... » Quoi, il SUPPOSAIT qu'il n'aurait pas du ? Cela ne m'allait pas du tout. C'était bien trop léger et je ne pouvais pas le laisser passer. Et quoi, durant l'espace d'un instant ? J'avais envie de me taper la tête contre le mur, de me découper la tête en deux avec une tronçonneuse, de passer à la guillotine .. « L'espace d'un instant, j'ai cru voir une personne du passé... Je m'en excuse. Sois tranquille, je ne t'importunerai plus. Cela nous fera le plus grand bien à l'un comme à l'autre. » Quelle excuse pathétique. Je n'en revenais même pas. Et s'il disait vraiment la vérité, est-ce qu'il croyait vraiment que j'allais le laisser marcher comme ça sans m'en expliquer un peu plus ? Il me tapait sur les nerfs, j'en grinçais des dents. Il commença à partir, et je lui adressais un « Hey ! » pour qu'il se retourne. J'aurais bien pu poser ma main sur son épaule, mais cela aurait été un geste beaucoup plus sympathique et il ne le méritait pas du tout. Une fois qu'il se fut retourné, je restais quelques instants silencieuse, doutant de la raison pour laquelle je l'avais forcé à se retourner. Je pris une grande inspiration, et balançais une phrase qui se promenait dans mon esprit. « Hm, je .. Aiden n'est .. absolument pas mon petit ami. »

    Je fronçais les sourcils, comme si j'étais intriguée par ce que j'avais moi même dit, et réalisais que ma réaction était assez stupide. Maintenant, il allait croire que je m'inquiétais qu'il croie que j'étais ou non en couple ? Je n'avais pas l'assurance du début de notre conversation. J'étais plutôt hésitante. « Que tu ne te .. méprennes pas. » J'expirais l'air contenu dans ma poitrine bruyamment, détachant mon regard du sien pour le promener aux alentours. Toutes les pensées vinrent me frapper et me donnèrent un mal de crâne affreux. Je plissais les yeux et passais la main sur mon front avant de prendre une expression à peu près normale. « Et tu ne crois pas que tu vas .. partir sans me donner la moindre explication. Tu me dois bien ça. » Je me ragaillardissais. Allez, il fallait que je continue sur ma lancée. « Embrasser des filles prises au hasard en hallucinant sur le fait qu'elles soient d'autres personnes n'est définitivement pas un moyen de se faire des amis .. » Je me mordais la lèvre. « Quoi que tu n'aies pas l'air d'être particulièrement à la recherche de connaissances. Pourquoi je ne devrais pas te parler, en premier lieu ? » Je n'en étais pas moins en colère, mais il me semblait assez inutile de passer trois heures à blablater sur ce sentiment. Dire que j'aurais pu .. Juste .. Si je pouvais capter ne serait-ce que quelques mots, j'aurais simplement pu deviner. Avoir tout, et passer mon chemin. Torture. « C'est vrai, tu ne voulais pas me revoir même avant que tu ne .. fasses ce que tu as fait. Ce n'est pas comme si tu ne parlais à personne, si ? Ou je suis énervante. C'est vrai que tu es plutôt froid. »
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MessageSujet: Re: ( Charity fair - sujet privé ) I'm sorry that I hurt you. I'   ( Charity fair - sujet privé ) I'm sorry that I hurt you. I' EmptyMar 2 Juin - 12:33

« Hm, je.. Aiden n'est .. absolument pas mon petit ami. » affirma-t-elle avant de froncer les sourcils. M'avait-elle empêcher de partir juste pour ça ? Parce que cela n'avait aucune importance. J'avais eu une réaction exagérée en les voyant s'embrasser, mais – c'était clair maintenant – c'était uniquement parce qu'elle ressemblait à Elizabeth, et peut-être le fait que j'avais été étonné de l'y voir, accompagnée qui plus est. D'après ce qu'elle m'avait dit elle n'était pas très loquace, et ne devait donc pas fréquenter énormément de monde. Hésite, elle se justifia en précisant qu'il ne fallait pas me méprendre avant de pousser un long sourire. « Tu devrais peut-être y penser, dans ce cas. » Non pas que je tenais particulièrement à la pousser dans les bras d'Aiden, ou d'un autre, mais Aiden avait l'air d'un garçon tout à fait correct et... ils s'étaient embrassés après tout. En quelques secondes, elle devint toute pale, et ferma les yeux. « Tu veux t'assoir, Enea ? » lui demandai-je en avançant d'un pas au cas où elle ferait un malaise. Son odeur se fit plus forte, et donc plus dangereuse, mais je pouvais me contrôler. Il suffisait d'éviter les contacts physiques au maximum. Tant qu'elle ne ferait pas de malaise, tout devrait aller bien. Après m'avoir répondu, elle enchaina. « Et tu ne crois pas que tu vas .. partir sans me donner la moindre explication. Tu me dois bien ça. » Des explications ? Ne venais-je pas de lui en donner ? La demoiselle paraissait exigeante, et je dois avouer que je n'avais aucune envie de lui en dire plus. Il s'agissait d'une période de ma vie dont je ne me parlais que très peu, et encore moins à des inconnus. Elle pourrait demander autant d'explication qu'elle voulait, elle n'aurait rien de plus à ce sujet. Mais avant que j'ai le temps de répondre quoique ce soit, elle continua. « Embrasser des filles prises au hasard en hallucinant sur le fait qu'elles soient d'autres personnes n'est définitivement pas un moyen de se faire des amis .. » Je secouais légèrement la tête dans un demi sourire. Mon attitude était-elle équivoque ? Il me semblait pourtant que non. Je ne cherchais pas d'amis. Je n'en avais pas besoin. Pas d'amis humains, en tout cas. Tout d'abord, les humains étaient plus changeant que n'importe qui d'autre. Ils changeaient d'amis comme de chemise, et leur accorder notre confiance était généralement par une perte de temps. De plus, ils ne vivaient pas assez longtemps pour que nous vampires ayons le temps de les considérer réellement important – sauf rares exceptions. Quand l'on vit pendant des centaines d'années, on apprend à s'attacher que le plus rarement possible. « Quoi que tu n'aies pas l'air d'être particulièrement à la recherche de connaissances. Pourquoi je ne devrais pas te parler, en premier lieu ? » Apparemment, si, elle avait compris. Ceci dit, cela n'avait absolument rien avoir avec elle. Elle se méprenait sur ce point.

« Je me trompe, ou tu es agacée que je t'ai embrassé, mais pas du fait que j'aurai pu te vider de ton sang ? » Je ne pensais vraiment pas que c'était le cas – elle devait surement essayer de donner le change -, mais je me devais de poser la question. Car, si c'était le cas, cela voulait dire qu'elle ne se rendait pas compte des dangers qu'impliquaient fréquenter des vampires. Et, puisque l'odeur de son sang était si envoutante, si alléchante, je n'avais pas réellement envie que son sang puisse être goûter par quelqu'un d'autre que moi. Et... je ne voulais pas non plus y gouter. « Je n'ai pas besoin d'amis, Enea. Je n'en ai plus besoin. Ceux que j'ai me conviennent. » Cela pouvait paraître prétentieux, ou orgueilleux, et je ne doutais pas un instant que ma fierté jouait son rôle là dedans, mais c'était sincère. Je n'avais pas besoin d'avoir des milliers d'amis pour être heureux. Un ou deux me suffisait, largement. « A quoi bon s'attacher à des gens qui ne me survivront pas ? » Il fallait être honnête. C'était la principale raison pour laquelle je ne souhaitais pas fréquenter d'humains. Je l'avais fait une fois, et j'avais mis trop longtemps à m'en remettre pour recommencer. Je ne sais toujours pas comment j'avais survécu... Certes, c'était plus fort qu'une amitié – ce que j'avais vécu avec Elizabeth – mais, je ne doutais pas qu'une perte me déchirerait. Quand je m'attachais, ce n'était pas en l'air. Quoiqu'on dise des vampires. « Te poses-tu vraiment la question ? Ce n'est pas spécialement toi qui ne doit pas me parler. Ni spécialement à moi. Je suis un vampire, Enea. » Je marquais une pause. Elle ne semblait vraiment pas se rendre compte de ce que ça impliquait, de ce qu'elle risquait. J'élevais légèrement la voix. Pas assez, cependant, pour attirer l'attention des autres, ce que je cherchai à éviter au maximum. « Te rend-tu compte que j'aurai pu te tuer l'autre soir ? Ou que les autres vampires aussi ? Certes, tu m'as trouvé entrain d'acheter du sang, mais si ça avait été un subterfuge pour mieux te séduire puis te dévorer ? Nous sommes plus intelligents, plus forts que vous, mais surtout mille fois plus dangereux. » Je grognais légèrement, pour appuyer mes propos. Et pour l'effrayer, aussi.
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MessageSujet: Re: ( Charity fair - sujet privé ) I'm sorry that I hurt you. I'   ( Charity fair - sujet privé ) I'm sorry that I hurt you. I' EmptyMar 2 Juin - 16:08

    « Tu devrais peut-être y penser, dans ce cas. » Je papillonnais quelques instants. Penser à sortir avec Aiden ? Voilà bien une pensée qui ne m'était jamais arrivée en tête. De toute façon lui comme moi nous considérions strictement comme des amis, et je ne pouvais même pas me faire de fausses idées grâce à mon pouvoir diabolique. Cela pouvait être à peu près utile quelques fois. Peut-être que savoir ce qu'il pouvait penser aurait pu me permettre de ne pas me faire de fausses idées sur la possibilité que nous nous fréquentions régulièrement, et aurait pu me servir à m'éloigner de lui quand il voulait me sauter dessus pour me manger. Mais il fallait bien que la vie soit injuste. « Ça ne peut pas se faire, nous sommes strictement amis. » De toute façon, j'étais persuadée d'être dotée d'un cœur bien trop rigide pour jamais aimer quelqu'un, et masochiste serait celui qui penserait même à m'apprécier un peu trop que la normale. Il y avait bien des garçons qui fantasmaient, mais du moment que j'étais une fille et que j'avais une poitrine, cela n'allait pas plus loin que ça pour eux. En plus, je n'étais pas magnifiquement dotée du côté de mes attributs féminins, ce qui m'arrangeait plus qu'autre chose. « Tu veux t'assoir, Enea ? » Je le regardais d'un air ahuri, même si je savais absolument pourquoi il me demandait ça, mais je n'avais pas spécialement envie qu'il s'occupe de moi. Après tout, tout ce que j'avais retenu de ce qu'il m'avait dit, c'était qu'il se fichait royalement de moi et qu'il ne voulait juste pas me manger. Par but égoïste surement, et pas par peur que je meure. « Non, ça va très bien. » Il sembla écouter tout ce que j'avais à dire, mais je ne pensais pas vraiment qu'il y prêtait vraiment attention. « Je me trompe, ou tu es agacée que je t'ai embrassé, mais pas du fait que j'aurai pu te vider de ton sang ? » Eh bien .. oui, c'était absolument ça. Était-ce si étrange ? Il avait bien dit lui même qu'il ne me mangerait pas. Mais peut-être qu'il supposait que je ne devrais absolument pas lui faire confiance. Soit, je m'en souviendrai pour la prochaine fois. « Tu ne m'as pas mordue, enfin pratiquement pas, alors que tu m'as embrassée. Je ne vois pas pourquoi je serais plus agacée de quelque chose qui aurait pu arriver que de quelque chose qui est arrivé. » Je poussais un soupir -comme si ça ne m'était pas déjà trop arrivé durant la conversation-, et reprenais. « Tu as dit que tu ne me mordrais pas, de toute façon. » Il fallait que je le dise tout de même. « Je n'ai pas besoin d'amis, Enea. Je n'en ai plus besoin. Ceux que j'ai me conviennent. » Aie, ça ça faisait mal. Enfin quoi que, je n'avais jamais exprimé l'envie de devenir son amie. Je voulais juste rester autour de lui, mais je pensais mon objectif purement égoïste. Après tout, j'en avais assez que d'autres accaparent le peu de place qu'il y avait pour les pensées dans mon cerveau, j'aurais eu besoin de quelques moments de calme. Mais il était évident que penser à quelqu'un comme d'un calmant était une drôle de chose et pas tellement flatteuse.

    « A quoi bon s'attacher à des gens qui ne me survivront pas ? » C'était vrai, mais encore une fois, cela n'allait que dans son sens. Il ne semblait pas vraiment s'inquiéter de ce que les autres pensaient. « C'est purement égoïste. Tu te fiches de savoir si d'autres ont envie de te fréquenter tant qu'ils ont un temps de vie relativement plus court que le tien. Peut-être qu'ils ne se préoccupent pas de mourir, après tout, le seul que ça dérange, c'est toi. » C'était fou ce que le peu de son caractère que j'avais entraperçu m'énervait. Je me demandais s'il faisait exprès d'être aussi désagréable, pour que je parte sans lui adresser la parole. Il n'avait qu'à pas être revenu me voir, maintenant je ne souhaitais pas vraiment le laisser partir. Surtout dans une situation comme celle-ci, où il suffisait que je le fixe pour oublier tout le brouhaha intérieur de la foule autour. Quel apaisement. « Te poses-tu vraiment la question ? Ce n'est pas spécialement toi qui ne doit pas me parler. Ni spécialement à moi. Je suis un vampire, Enea. » « Ca j'avais remarqué, ton t-shirt est plutôt explicite. » Est-ce que j'avais peur qu'il soit un vampire ? Surement. Apparemment mon instinct de survie ne prévalait pas sur mon envie de calme intérieur .. Ou j'étais tout simplement masochiste. Quoi qu'il en soit, je ne pouvais pas vraiment expliquer pourquoi je tenais à lui parler -je m'étais promis de ne jamais parler de ma capacité à personne et j'avais déjà fait une gaffe avec Aiden-, alors je ne pouvais pas vraiment trouver d'argument en ma faveur. « Je sais et .. je m'en fiche. » Quel gros mensonge, mais je ne voyais pas vraiment comment faire autrement. Je ne doutais pas qu'il se rende compte que je mentais, mais je comptais sur lui pour ne pas me le faire remarquer. Après qu'il le fasse .. cela paraissait très peu probable. « Te rend-tu compte que j'aurai pu te tuer l'autre soir ? Ou que les autres vampires aussi ? Certes, tu m'as trouvé entrain d'acheter du sang, mais si ça avait été un subterfuge pour mieux te séduire puis te dévorer ? Nous sommes plus intelligents, plus forts que vous, mais surtout mille fois plus dangereux. » Bla, bla, bla .. Quoi ? Cela ressemblait à du discours réchauffé de « I'm the bad guy » et ce n'était pas comme si je ne savais pas ça déjà. « Je ne vois pas pourquoi tu sors le jour, je ne vois pas pourquoi tu vas au lycée, alors que tu aurais très bien pu te terrer dans un grotte où personne ne t'aurait adressé la parole. Tu devrais peut-être penser à la logique entre tes actions et tes paroles. » Je lançais un coup d'œil à Aiden plus loin, voir s'il s'ennuyait pas tout seul, mais il semblait avoir trouvé son bonheur. Remarque, Aiden dans un endroit comme ça, on le croirait retourner en enfance. S'il n'y était pas déjà.
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MessageSujet: Re: ( Charity fair - sujet privé ) I'm sorry that I hurt you. I'   ( Charity fair - sujet privé ) I'm sorry that I hurt you. I' EmptyMar 2 Juin - 18:17

N'avait-elle jamais eu une fringale ? Une envie irrésistible d'un aliment qui fait que vous êtes obligé de le manger, coûte que coûte ? Apparemment pas. Sinon, elle ne m'aurait pas sorti la théorie du « Tu as dit que tu ne me mordrais pas, de toute façon ». L'attirance que nous avions pour un sang humain quelconque était l'équivalent d'une fringale humaine multipliée par sang. Imaginez alors la difficulté que nous avions à y résister... A force d'entrainement, cela devenait bien évidemment vivable, mais je ne pouvais dire que ça avait toujours été le cas. Il m'avait fallu au moins cinquante ans pour pouvoir passer une heure en compagnie d'humains sans risquer de mordre le premier qui s'approcherait trop de moi. Et maintenant qu'Enea faisait partie des gens que je risquais de croiser dans Napalee – une ville bien trop petit à mon goût, désormais -, tout était remis en question. Je ne pouvais passer trop de temps à ses cotés sans risquer de la dévorer toute crue, et encore moins en tête à tête. Et pourtant, cela semblait tenir à coeur à la jeune femme. Je ne savais pourquoi, mais elle tenait à me parler. «Je sais, et j'étais sincère. Mais je t'assure que ce n'est pas le cas de tous les vampires. » Je marquais une pause, histoire de ne pas trop élever la voix. Mais si elle continuait, elle allait finir par me mettre hors de moi à ne pas comprendre les dangers que fréquenter un vampire impliquaient. « De plus, rien ne dit que je serai toujours capable de me contrôler... » Et ca, j'étais bien placé pour le savoir. Il avait suffit d'une fois, d'une fois de trop pour qu'Elizabeth me quitte à jamais. Et pourtant, ces derniers mots avaient été plus que bons à mon égard « je te pardonne ». Je revoyais son expression, ses allures, … Le mal que je lui avais fait était impardonnable, et ne devait jamais se répéter... Je ne pouvais jamais remettre la vie de quelqu'un en danger.« C'est purement égoïste. Tu te fiches de savoir si d'autres ont envie de te fréquenter tant qu'ils ont un temps de vie relativement plus court que le tien. Peut-être qu'ils ne se préoccupent pas de mourir, après tout, le seul que ça dérange, c'est toi. » Si elle cherchait à me mettre en colère, je vous demande de l'applaudir, elle avait réussi, presque comme personne. Qui était-elle pour me juger ? Personne. Absolument personne. Elle ne connaissait absolument rien de moi, de qui j'étais, de mon passé. Même Summer après toutes ces années ne me jugeaient pas. Ni même Caylith, bien qu'elle me connaisse bien moins que Summer. Certes, je cherchais à me protéger en ne me liant pas aux humains, mais je les protégeais aussi, plus qu'elle ne pouvait le penser. De plus, je ne voyais vraiment pas pourquoi elle tenait tant à me parler à moi. Ds tas d'autres vampires étaient là, et j'étais certain qu'ils seraient ravis de faire copain-copain avec une pathétique humaine. Car, quoiqu'on en dise, il était pathétique de s'accrocher autant à quelqu'un qui ne voulait avoir lien avec vous. «  Mais pour qui te prends-tu au juste ? N'est-ce pas toi qui est égoïste d'insister ainsi ? J'ai mes raisons, et je ne te demande pas de les comprendre. Mais je t'interdis de les juger. » Je m'approchais, ignorant son odeur, et la regardais dans le blanc des yeux; mon regard trahissant ma colère. « Je ne prendrais jamais le risque de tuer quelqu'un – en l'occurrence toi, puisque cela semblant tant t'importer – sous prétexte qu'il a une lubie passagère qui lui donne envie de parler à un vampire. La salle en est pleine, tu n'as qu'à te servir. »

Je levais les yeux au ciel lorsqu'elle fit une remarque sur mon tee-shirt et n'y répondait même pas. Si elle voulait être ironique, grand bien lui fasse. Cependant, la réponse qu'elle ajouta me déplut au plus point, et eut le don de me faire encore plus râger. « Je sais et.. je m'en fiche. » Bon sang ! Etait-elle folle ? Comment lui faire comprendre qu'en lui serrant la main, je pouvais briser chacun de ses os un par un ? Oh, j'aurai bien pu lui raconter comment j'avais pour habitude de torturer les humains, mais non seulement je ne tenais pas vraiment à ce qu'elle est cette image de moi – mon coté orgueilleux, je présume -, mais aussi et surtout, elle risquait d'être traumatisée pour un long moment, et je ne tenais pas particulièrement à la faire souffrir, bien au contraire. Cependant, alors que je reposais mon regard sur elle – je me laissais facilement distraire -, je vis que son expression n'était pas du tout en adéquation avec ce qu'elle venait de dire. «  Vraiment ? Passe 48h avec moi. Tu restes avec moi tout le temps. Je bouge, tu bouges. Je mange, tu manges. Je me bats, tu te... tu regardes. Après tout, si tu es capable de faire ça, nous pourrons probablement devenir amis... Si fréquenter des vampires avides de sang humain – et qui ne font pas partis de l'expérience – ne te fait pas peur, soyons amis. » Mon ton n'était pas aussi réjoui qu'il aurait plus être. Tout ce que je voulais, c'était qu'elle dise non. Tout d'abord, parce qu'elle ne tiendrait probablement pas le coup, mais aussi, parce que fier comme un coq que je suis, je lui aurai sans aucun doute montrer les pires horreurs de la race vampirique pour qu'elle ne remporte pas le défi — et qu'elle ne fréquente plus de vampire, accessoirement. « Je ne vois pas pourquoi tu sors le jour, je ne vois pas pourquoi tu vas au lycée, alors que tu aurais très bien pu te terrer dans un grotte où personne ne t'aurait adressé la parole. Tu devrais peut-être penser à la logique entre tes actions et tes paroles. » Et maintenant, elle critiquait mon choix. Qu'elle continue comme ça, je ne l'écoutais plus que d'une oreille. Apparemment, elle était tellement obsédée par ce qu'elle voulait – comme les humains savent être capricieux -, qu'elle n'était pas capable d'envisager que quelqu'un ne cède pas à ses désirs, ou qu'ils puissent avoir des avis différents des siens. Il serait peut-être temps qu'elle regarde la vérité en face. « Ou peut-être que ton esprit est trop diminué pour comprendre pourquoi j'agis comme ça ? Tu n'es qu'humaine après tout. Je ne peux pas t'en vouloir. » Bon, c'était un peu facile, certes. Mais puissque c'était totalement justifié, et vrai; je n'avais aucune raison de ne pas dire ce que je pensais.
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MessageSujet: Re: ( Charity fair - sujet privé ) I'm sorry that I hurt you. I'   ( Charity fair - sujet privé ) I'm sorry that I hurt you. I' EmptyMar 2 Juin - 20:38

    J'avais l'impression de lui taper sur les nerfs. Non, cela ne devait pas être qu'un impression. J'étais quand même fière de moi même de pouvoir affirmer d'un état grâce à une simple observation alors que je me reposais depuis deux ans sur ce qui pouvait bien se passer à l'intérieur des gens. Qu'il se défoule sur moi, oh, je m'en fichais. Cela me ferait surement mal, mais était-ce vraiment si horrible en comparaison du bonheur du silence ? Je pourrais aisément développer une addiction. «Je sais, et j'étais sincère. Mais je t'assure que ce n'est pas le cas de tous les vampires. » Soit, mais s'il continuait à me rejeter comme ça, j'allais bien être obligée d'aller me tourner vers quelqu'un d'autre. Au moins, il affirmait qu'il ne me voulait pas intentionnellement du mal, même s'il insistait maintes et maintes fois sur le fait qu'il était dangereux. J'avais compris. Je ne prenais pas la peine de répondre par peur de me répéter, et parce que je ne pouvais pas dire non plus que je voulais le connaître lui en particulier. En fait, j'étais plus qu'égoiste. Je l'avais choisi parce qu'il était le premier à s'être pointé, j'aurais eu moins de chance avec un buveur de sang. « De plus, rien ne dit que je serai toujours capable de me contrôler... » Il fallait que j'arrête de répondre parce que de toute façon, il n'allait pas arrêter de répéter la même chose. « Je suis méchaaant, tu es stupiiiide, je pourrais te maangeeeer, mais je ne le feraiii paaaas, mais tu ne devrais pas me parler quand mêmeeee » Je trouvais ça idiot. Mais c'était peut-être parce que j'étais l'idiote et lui l'être incroyablement supérieur. Je me demandais s'il se comporterait plus gentiment si j'étais en totale admiration devant lui. Peut-être qu'il ne m'aimait pas parce que je ne l'aimais pas. Je pouvais tout imaginer, puisque je ne pouvais pas avoir ma réponse par les moyens habituels. « Mais pour qui te prends-tu au juste ? N'est-ce pas toi qui est égoïste d'insister ainsi ? J'ai mes raisons, et je ne te demande pas de les comprendre. Mais je t'interdis de les juger. » Il était vraiment furieux. J'étais forte. J'avais envie de continuer, qu'il pète complètement les plombs, qu'il me casse un bras ou quelque chose, et de le harceler plus fort encore. J'étais peut-être profondément dérangée et sadique, mais je n'avais pas vraiment envie de lâcher l'affaire. « Je ne te juge pas, j'ai juste dit ce qui me semblait être la vérité. Que ça ne te plaise pas, après .. » Peut-etre que j'avais vraiment envie qu'il m'amène dehors et aille me sucer le sang de rage. « Je ne prendrais jamais le risque de tuer quelqu'un – en l'occurrence toi, puisque cela semblant tant t'importer – sous prétexte qu'il a une lubie passagère qui lui donne envie de parler à un vampire. La salle en est pleine, tu n'as qu'à te servir. » « Qui te dit que ce n'est pas à toi à qui je veux parler. » J'aurais presque eu envie de lui balancer à la figure que je pouvais lire dans les pensées mais pas dans les siennes, pour voir quelle tête il allait bien pouvoir faire. Ce que j'avais dit n'était pas complètement faux. Il était tellement lunatique que son habileté à passer d'une émotion à une autre complètement opposée en une seconde sans transition me fascinait. Et puis je ne comprenais absolument rien à ce qu'il voulait bien faire. Il ne fallait pas que je lâche.

    « Vraiment ? Passe 48h avec moi. Tu restes avec moi tout le temps. Je bouge, tu bouges. Je mange, tu manges. Je me bats, tu te... tu regardes. Après tout, si tu es capable de faire ça, nous pourrons probablement devenir amis... Si fréquenter des vampires avides de sang humain – et qui ne font pas partis de l'expérience – ne te fait pas peur, soyons amis. » J'aurais pu sourire, si j'en étais capable. « Si tu utilise l'impératif, ça serait avec plaisir. C'est tout ce que je demande .. » J'étais bien au courant qu'il ne s'attendait pas à ce que j'accepte, et cela ne me rendait que plus excitée. J'allais pouvoir passer 48h de calme, de quiétude, c'était comme m'offrir un week end relaxation ou spa. Bonheur total et complet. Il fallait juste passer outre les remarques méchantes qu'il allait me faire (oh j'en étais très sure) et c'était bon. « J'ai hâte, on se fait ça quand ? » J'étais sure de l'agacer à un point inimaginable. Tant mieux, il le méritait plus que bien. « Ou peut-être que ton esprit est trop diminué pour comprendre pourquoi j'agis comme ça ? Tu n'es qu'humaine après tout. Je ne peux pas t'en vouloir. » Il ne servait à rien de se vexer de toute façon, autant jouer le jeu. « C'est vrai que je suis stupide. Je ne peux pas m'empêcher, il faut que je te harcèle. » Je renforçais la pression de mon croisement de bras. Je ne savais même pas pourquoi je continuais cette conversation, elle n'allait mener à rien. Dès qu'il partirait, mon mal de tête serait encore plus fort et il ne fallait pas me blâmer pour avoir envie d'un calmant. Il ne voulait pas avoir à faire avec moi mais .. après tout je pouvais me balader autour de lui sans lui parler. J'étais peut-être capable de ça. Vraiment ? « Tu veux que je me comporte comme l'autre fois ? Parce que je pense en être capable. » Je m'éclaircis la voix. « Si je te fais des réflexions c'est pour .. entendre ta voix qui chatouille mes oreilles .. » Je passais la main sur la partie de mon corps désigné et reprenais. « Depuis que tu m'as embrassé je ne peux pas penser à autre chose .. Ton corps et ta figure sublimement sculptés me revienne en tête encore et encore .. » Une grande inspiration. « J'aime que tu t'énerves contre moi, ça m'excite terriblement. Tout ce à quoi je peux penser maintenant est .. Mords moi. Je veux que tu me mordes et que tu prennes du plaisir en aspirant mon sang jusqu'à la dernière goutte. Tu es la perfection. » Je reprenais un air sarcastique. « Tu dois aimer qu'on te flatte. » Je poussais un soupir et passais une main dans mes cheveux. « C'est affreux de ne pas pouvoir deviner à quoi tu penses. » Au moins sur ce coup, je n'avais pas menti. Pas du tout.
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MessageSujet: Re: ( Charity fair - sujet privé ) I'm sorry that I hurt you. I'   ( Charity fair - sujet privé ) I'm sorry that I hurt you. I' EmptyMar 2 Juin - 21:27

J'avais purement et simplement l'impression qu'elle ne me lâcherait pas. Jamais. Elle semblait prendre plaisir à me voir enrager, et j'étais incapable de me calmer. Elle avait touché ma corde sensible, et évidemment, j'étais parti au quart de tour. Et là, ce fut le coup de grace. « Qui te dit que ce n'est pas à toi à qui je veux parler. » Elle se moquait de moi, pas vrai ? En tout cas, si elle souhaitait me parler à moi particulièrement, elle serait nécessairement déçue, je n'avais aucune envie de lui reparler. Encore moins maintenant qu'auparavant. Sous ses airs innocents, elle était une vraie peste – il n'y avait pas d'autres termes. Elle me provoquait, sûre d'elle. Elle ne l'aurait probablement jamais si nous avions été seuls à seuls, mais j'avais tenu à rester sur la place du festival pour ne pas l'inquiéter, et elle en profitait. Cela m'apprendrait à prendre compte les sentiments des humains. Dieu que je les détestais ! Là, maintenant, si on me le proposait, j'accepterai probablement sans aucun remord de les tuer tous un par un. En les faisant souffrir. Hum... ce n'était pas vrai. Mais une chose était sure, j'aurai besoin de me défouler au plus vite quand cette discussion serait terminée – ce qui arriverait vite, je l'espère. « La prochaine fois que tu rencontres un vampire, demande lui de te parler de moi. Tu changeras rapidement d'avis, Enea. » Je n'en disais pas plus, et tentais de me calmer. Elle semblait être aussi têtu que moi, et mise à part une démonstration en direct, elle ne comprendrait pas... Ceci dit, je n'étais pas prête à renoncer à mes principes pour elle. Surtout pas pour elle. Elle qui s'apprêtait à... Je n'en revenais pas ! Mes sourcils se froncèrent dès qu'elle prononça ces mots « Si tu utilise l'impératif, ça serait avec plaisir. C'est tout ce que je demande .. » J'allais la tuer. J'allais respirer de nouveau, prendre une grande inspiration pour m'imprégner de son odeur, et ensuite j'allais planter mes crocs dans sa gorge. Tant pis pour les humains présents, je n'aurai qu'à m'enfuir. De toute façon, il me suffirait de montrer les dents pour qu'ils prennent peur. « J'ai hâte, on se fait ça quand ? » Elle voulait jouer ? Très bien. Elle allait perdre. Je ferai mieux que la mordre. Je la ferai regretter d'être venu au monde. Je ne connaissais que trop bien les endroits où l'on pouvait voir des humains se faire tuer chaque soir. Evidemment, cela serait probablement proche du supplice de lui faire subir ça – aucun humain ne méritait de voir ça -, mais il fallait – il le fallait absolument – qu'elle comprenne combien son attitude était suicidaire. « Je viendrais te chercher demain à 7h devant ta porte. Je te conseille d'accumuler les heures de sommeil cette nuit. » Je me montrais impassible. Certes, je m'attendais à ce qu'elle dise non, mais je n'allais pas non plus me démonter sous pretexte qu'elle avait accepté. Ce n'était pas mon genre.

Rapidement, elle enchaîna en jouant la blonde écervelée comme l'autre soir. Je la regardais, sans la voir. Elle avait l'air d'une parfaite idiote, et pourtant, j'avais envie de sourire. Elle se moquait parfaitement de ce genre de filles, et les imitaient à merveille. Cependant, je n'étais pas prêt de le lui dire. Je secouais légèrement la tête, levant les yeux au ciels en l'écoutant. « Tu dois aimer qu'on te flatte. » Encore une fois, elle me prouvait qu'elle n'avait rien compris. Je n'aimais pas ça, je le détestais. La plupart des filles qui le faisaient ne me connaissait pas, et partaient du principe que j'étais un vampire pour me juger comme un être merveilleux. J'avais cru Enea différente; c'était même ça qui m'avait poussé à aller m'excuser. Elle avait sembler avoir du caractère, et être différente, mais en réalité, elle était comme toutes ces filles. Elle cachait simplement juste mieux son jeu. « C'est affreux de ne pas pouvoir deviner à quoi tu penses. » J'haussais les épaules. En quoi cela l'était-il plus que de ne pas entendre les pensées des autres ? « C'est le jeu qui veut ça. On ne peut pas savoir ce que les autres pensent. » Une idée traversa mon esprit, mais... je ne pouvais réellement le faire en plein milieu de la foule. Je la pris par le bras – serrant volontairement assez ma main pour lui faire un bleu - , et l'entrainais derrière un stand quelque peu isolé. Nous étions seuls à seuls. Lui tournant le dos, je sortis mes crocs. « Tu veux savoir ce que je pense, Enea ? » je me retournais, et m'approchais d'elle, posant ma main sur sa nuque. « J'ai faim. » Ce n'était pas totalement faux, pas faux du tout même. Son odeur était alléchante, et j'aurai volontiers croquer le fruit interdit... Pourtant... quelque chose m'en empêchait. Ce n'était pas mes principes, ou le souvenir d'Elizabeth... C'était juste que... je ne pouvais pas. Je ne l'aurai pas fait sans ça. Pas ici, en tout cas. Je la relâchais, sans ménagement, et rentrais mes crocs. Elle avait eu peur, cela pouvait se lire sur son visage. Pourtant, derrière la peur, je liais une détermination à toute épreuve.. Quelque chose de plus fort que la peur la motivait... Et tant que je ne saurai pas quoi, je ne pourrai la faire venger d'avis. « Tu n'abandonneras pas. Pourquoi ? »
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MessageSujet: Re: ( Charity fair - sujet privé ) I'm sorry that I hurt you. I'   ( Charity fair - sujet privé ) I'm sorry that I hurt you. I' EmptyMar 2 Juin - 22:31

    Il devait me haïr. Heureusement que je le détestais en retour. De toute façon, j'étais bien habituée à ce que les gens ne m'aiment pas alors du moment qu'ils ne me faisaient pas de réflexions ciblées, je ne m'en occupais pas. J'étais idiote. J'étais en train d'aggraver mon cas et de rendre encore plus lointain le possible fait qu'il veuille me fréquenter. J'étais vraiment moi aussi en contradiction entre mes paroles et mes actes. Il fallait que je me reprenne .. ou pas. « La prochaine fois que tu rencontres un vampire, demande lui de te parler de moi. Tu changeras rapidement d'avis, Enea. » Notre rencontre avec un groupe de trois vampires m'avait déjà donné une idée de sa célébrité. Je n'avais pas engagé un détective privé ou quoi, mais mon petit doigt me disait qu'il était plutôt populaire dans le milieu obscur des suceurs de sang. Laissez moi deviner, il était très cruel ? Il voulait me faire peur en me racontant des histoires de chiots cloués aux portes pour la saint Valentin ? Ça faisait très Angel. « Je n'y manquerai pas. » Je ne me reconnaissais plus, et surement que je passerais la soirée qui allait suivre à me demander quel esprit avait pris possession de mon corps pour que je me comporte de cette manière. C'était de sa faute. Tout ce que j'avais pu dire ou faire n'avait strictement été commandé qu'à cause de lui, et il ne pouvait pas me blâmer pour s'être énervé ! Il fallait bien rejeter la faute sur quelqu'un. Je n'avais pas de preuves concrètes, mais s'il n'était pas venu s'excuser en premier lieu .. S'il n'était pas venu s'excuser en premier lieu .. En fait il avait été plutôt sympathique de venir s'excuser. Non ! Il ne fallait pas lui donner un seul attribut mélioratif. Il fallait que je le déteste avec tout mon corps et toute mon âme. « Je viendrais te chercher demain à 7h devant ta porte. Je te conseille d'accumuler les heures de sommeil cette nuit. » J'aurais pensé qu'il ne tiendrait pas sa parole. Peut-être était-il trop orgueilleux pour faire une telle chose. Cela m'arrangeait bien. Je n'aurais pas énormément de temps pour me préparer psychologiquement, et pour inventer une excuse pour mon absence auprès de ma mère, mais je n'y pensais pas vraiment pour le moment. « Je t'attendrai, et ne t'inquiète pas. » Je doutais d'avoir la capacité de dormir avec tout ça sur l'esprit, alors que je passais déjà plusieurs nuits blanches lorsqu'il ne se passait rien de spécial. J'espérais juste qu'il m'épargnerait la tâche de me livrer à des exercices physiques intenses car dieu savait que j'étais complètement nulle pour ce qui était de me servir de mon corps.

    Je n'aurais pas du prononcer une telle phrase. De toute façon, il ne comprendrait rien. Je ne voulais pas prétendre être une grande incomprise solitaire dépressive suicidaire qui se croyait mieux que tous les autres, mais il était évident que personne ne pouvait comprendre le calvaire que je devais supporter tous les jours. J'aurais tout donné pour pouvoir arrêter ce bruit dans ma tête. « C'est le jeu qui veut ça. On ne peut pas savoir ce que les autres pensent. » Si seulement. Je me doutais que bon nombre de personnes voudraient avoir la capacité dont j'étais dotée, mais ils ne se rendaient pas compte. Si j'arrivais à écouter quand je voulais et qui je voulais, cela aurait été super. Mais là .. non, tout simplement. Avant que je lui réponde une stupidité -j'étais incroyablement bonne pour en inventer ces temps ci-, il me prit le bras et le serra plus que fort ce qui m'arracha une petite exclamation. Vu le brouhaha personne n'avait du y faire attention, et il m'amenait derrière un stand où nous étions à peu près isolés. Qu'est-ce qu'il voulait faire ? En tout cas, cela me permettait de mieux me concentrer sur son esprit seul. « Tu veux savoir ce que je pense, Enea ? » Il me tournait le dos. J'aurais du répondre oui, mais je sentais que s'il posait la question de cette façon, c'était qu'il allait me faire une méchante remarque just'après. Du genre « je pense que je n'ai jamais rencontré une fille plus insupportable ». Il se retourna et posa sa main sur ma nuque, ce qui me rappela étrangement une scène qui ne s'était pas passée il y a si longtemps de cela. Il allait encore se jeter sur moi ? Ou .. « J'ai faim. » Je le fixais, mais je devais avouer avoir du mal à croire qu'il allait vraiment me mordre. Tout simplement parce qu'il suffisait que je crie très fort pour que quelqu'un rapplique, et qu'un ou deux gamins allaient bien passer par là à un moment ou à un autre. Il ne gâcherait pas tout juste pour une idiote et simple humaine telle que moi. J'avais quand même peur. Parce que même si je jouais à essayer d'anticiper ses actions, j'étais plutôt nulle et inexpérimentée. Peut-être qu'il était vraiment assez fou pour me boire le sang. Il me relâcha, je lâchais un petit soupir en me massant le bras. J'avais mal. « Tu n'abandonneras pas. Pourquoi ? » Je prenais une respiration. Lui dire ? Non ! Quelle idée. « Tu l'as dit toi même, parce que je suis idiote. » Je m'écartais un peu de lui et relevais le regard vers le sien. Histoire de ne pas me laisser déconcentrer et de n'avoir que mes pensées et seulement celles-ci à l'intérieur de mon crâne. « Je ne te le dirai pas et ça ne servirait à rien, tu ne me croirais pas. Que tu ne croies pas des histoires, ce n'est pas parce que .. je ne sais pas .. tu es beau et mystérieux et j'adorerais me pavaner devant mes amies avec un vampire au bras ou une stupidité dans le genre, c'est juste .. » Je levais les yeux au ciel, pourquoi j'avais commencé ? Il se poserait forcement des questions, et je n'avais pas envie de dire quelque chose. « Oublie ce que je viens de dire. Ça ne regarde que moi après tout. Ça me frustrerait que tu n'acceptes plus de me voir néanmoins. Je peux .. je ne sais pas .. Porter beaucoup de parfum pour cacher l'odeur de mon sang ou me tenir loin de toi ou .. » Je fronçais les sourcils. Je portais une main à mon front, j'étais égoïste de le retenir juste pour ne pas avoir mal à la tête. « Pars si tu veux, je m'en fiche. Je suis désolée de t'avoir retenu. »
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MessageSujet: Re: ( Charity fair - sujet privé ) I'm sorry that I hurt you. I'   ( Charity fair - sujet privé ) I'm sorry that I hurt you. I' EmptyMer 3 Juin - 0:36

« Je ne te le dirai pas et ça ne servirait à rien, tu ne me croirais pas. » J'avais envie de lui dire que si il y avait quelqu'un qui pouvait tout croire, c'était moi, un vampire. J'étais une créature sortie tout droit des films d'horreurs, et des bouquins fantastiques... Il serait quelques peu hypocrites de ma part de remettre en question ce qu'elle allait dire. D'ailleurs, lorsque j'avais été transformé, je n'avais pas franchement cru qu'il s'agissait d'un cauchemar, c'était sans doute la raison pour laquelle je ne m'étais pas inquiété plus que ça de ma condition. Puis, Esteban m'avait tout expliqué. J'avais d'abord cru à une blague, jeune homme impétueux que j'étais, et puis... j'avais du faire face à la réalité. Je savais combien il pouvait être difficile de faire face à la réalité... Je la laissais, cependant, terminer ce qu'elle avait à me dire. Moi qui étais hors de moi il y a quelques minutes, je me rendais compte que sa voix m'apaisait tout de même. Je l'écoutais donc patiemment, un petit sourire se dessinant sur mes lèvres. Je devais avouer que je m'étais demandée si elle ne faisait pas partie de ses filles, mais... j'avais été plutôt stupide – même si je ne le lui dirai certainement pas à voix haute – de croire qu'elle était comme ses filles. « Oublie ce que je viens de dire. Ça ne regarde que moi après tout. Ça me frustrerait que tu n'acceptes plus de me voir néanmoins. Je peux .. je ne sais pas .. Porter beaucoup de parfum pour cacher l'odeur de mon sang ou me tenir loin de toi ou .. Pars si tu veux, je m'en fiche. Je suis désolée de t'avoir retenu. » Pour le coup, je ne savais vraiment pas quoi dire. J'étais scotché totalement. D'un coté... ne plus la voir était forcément mieux. Pour elle, comme pour moi. Quoiqu'elle en pense... Mais... Elle semblait tellement vouloir que je reste... même si elle avait conclu sur le contraire. Cela ne m'arrivait que rarement, mais j'étais sincèrement désespéré... Partager entre l'envie de rester et le besoin de partir... Pas la peine de pendre de décisions hâtive, je pouvais bien rester un moment de plus... Après tout, j'allais passer quarante huit heures à ses cotés... Autant m'entraîner. « Hum... tu ne vas pas t'en tirer comme ça. Tu as attisé ma curiosité, maintenant. » J'avais beau tourné mon esprit dans tous les sens, je ne voyais aucune raison valable pour qu'elle tienne tant à me parler; surtout à moi qui plus est. « Enea... le parfum n'y changerait rien, la distance non plus... Il suffirait d'une seconde d'inatention. Demande à ton cavalier... » Bon... je pouvais dire ce que je voulais, mais d'aussi loin que je m'en souvienne, il ne me semblait pas avoir fait autant d'efforts pour éloigner quelqu'un de moi. Cette fille avait vraiment quelque chose de spécial.. Je ne savais simplement pas quoi. « Dis moi, Enea. Pourquoi ma présence est si importante à tes yeux ? »


Je ne tenais pas à ce qu'elle me complimente sur ma soit disant beauté, ma sexitude, ou je ne sais quoi. C'était une vraie question. Et même si nous venions de passer plusieurs minutes à nous disputer, j'espérais qu'elle ne partirait pas au quart de tour – comme je l'avais fait – et que nous pourrions réellement discuter. Par sécurité, je me déplaçais vers un endroit un peu plus peuplé, et lui faisais signe de me suivre. Je ne tenais pas particulièrement à entrer en contact physique avec elle, car cela ne m'aiderait pas à me contrôler. C'est alors que j'aperçus Summer entrain de discuter avec Aiden. Hum, mieux valait que celui-ci ne raconte pas que je l'avais mordu. Ce n'était pas tant que Summer se mette en colère que je craignais – je criais plus fort qu'elle -, mais plutôt de la décevoir. Je n'en avais aucune envie. Je savais qu'elle me prenait plus au moins pour modèle, tout du moins dans le fait de ne plus prendre du sang humain – même si elle tenait également à prouver à tout le monde, et à se prouver que quand elle voulait faire quelque chose, elle en était capable. Nos regards se croisèrent, et je lui souris, pour la rassurer. Enea me rejoint peu à peu, et je crus pouvoir lire une once de soulagement dans son regard. Je n'y prêtais pas attention plus que ça, et reportais mon attention sur la jolie brune qui avait le don de tant m'exaspérer. « Hum... je suis désolé pour tout à l'heure, Enea. Je n'ai pas été très juste avec toi. Il faut dire que tu ne veux rien entendre... Bref. Je suis désolé. Je tenterai de faire un effort la.. pendant les quarante huit heures que je te dois. » Ces fameuses quarante huit heures... Je m'étais lancé dans un défi, mais je ne savais même pas comment j'allais lui faire comprendre à quel point c'était dangereux. La seule solution était de la mettre réellement en danger, mais ce n'était pas un risque que je me sentais prêt à prendre.
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MessageSujet: Re: ( Charity fair - sujet privé ) I'm sorry that I hurt you. I'   ( Charity fair - sujet privé ) I'm sorry that I hurt you. I' EmptyMer 3 Juin - 2:54

    « Enea... le parfum n'y changerait rien, la distance non plus... Il suffirait d'une seconde d'inatention. Demande à ton cavalier... » Je savais à quoi il faisait référence, bien malheureusement. J'avais eu l'occasion de voir la scène dans l'esprit d'Aiden et je devais avouer ne pas avoir vraiment compris de quoi il s'agissait. J'avais cru d'abord à un délire, car la scène se révélait être beaucoup trop irréaliste. Il était juste arrivé et il l'avait mordu .. Bon j'avais aussi vu qu'il l'avait sauvé et qu'il s'était excusé, mais ça ne faisait rien. Aiden était beaucoup trop gentil et naïf, à voir comment il avait pardonné à un vampire de l'avoir mordu en une seconde top chrono. Je n'allais pas dire qu'Adriel avait un mauvais fond, quoi que je ne le connaissais pas assez pour pouvoir juger, mais tout de même. « Tu l'as mordu mais .. juste un peu de temps, tu ne l'as pas tué. Tu n'en serais pas capable. Je m'en fiche que tu me morde. Tu peux même le faire ! Si ça peut calmer ta soif. Du moment que tu ne me tue pas .. » J'avais conscience qu'il ne serait pas forcement ravi de ce que je venais de dire, mais dans le feu de l'action, j'avais vraiment dit ce que je pensais. Après tout, ce n'était pas comme si cela allait me faire quelque chose à part me faire me sentir faible, et je crois que mon cerveau suppliait plus que tout un peu de calme quitte à donner du sang. C'était insensé j'en avais bien conscience, d'ailleurs, je n'aurais pas pensé que j'aurais pu dire une chose pareille un jour. J'étais beaucoup trop rationnelle. Et par définition, qu'un vampire morde était mal. J'avais un peu peur néanmoins, parce que j'avais l'impression que ça allait vite tourner à l'obsession. J'avais déjà réduit mon champ à Adriel uniquement et pour une raison que j'ignorais je l'avais désigné comme étant mon calmant officiel. Et ma distraction. Et la personne qui me sortirait de mon ennui et de ma routine quotidienne. Il était inutile de demander pourquoi je pensais ça parce que je ne saurais même pas y répondre. « Dis moi, Enea. Pourquoi ma présence est si importante à tes yeux ? » Bonne question. Je pourrais lui dire la raison officielle, mais encore une fois je ne pouvais absolument rien dire. Vraiment ? Après tout il était un vampire, et je ne voyais pas vraiment comment avoir la capacité de lire les pensées pouvait être plus bizarre que ça. Et puis, il ne semblait pas être le genre de personnes qui allait m'enfermer dans sa cave pour me faire subir des expériences, encore moins m'amener dans un laboratoire. Mais il ne différait pas des autres. J'avais fait une gaffe avec Aiden, et je ne le regrettais finalement pas. Mais si je faisais plusieurs gaffes, cela allait me porter préjudice. « Je te le dirai peut-être un jour. Mais pour ça tu devras être obligé de me fréquenter. » C'était une habile manière de ne pas répondre. J'en étais fière. C'était rare que je sois fière de mes exploits pourtant, aussi grands soient-ils.

    « Mais si ça peut t'aider, je te .. perçois différemment » Ce qui était assez vrai. Il n'était néanmoins pas le cas unique. J'aurais pu aller voir d'autres vampires. Je me disais que c'était parce que j'étais sure qu'il ne me ferait jamais de mal, mais j'étais peu convaincue par mes arguments. Il me suffisait de ne pas y penser. Il commença à se déplacer et j'eus peur qu'il parte, mais il me fit signe de le suivre. Nous nous dirigions vers la foule, à mon plus grand regret. Bam, déjà j'entendais les voix plus fortes dans ma tête, et je fus obligée d'établir un contact visuel avec Adriel pour me calmer. C'était vraiment pratique, dommage qu'il ne soit pas portatif, plus petit, et que je puisse l'accrocher à mon porte clé. « Hum... je suis désolé pour tout à l'heure, Enea. Je n'ai pas été très juste avec toi. Il faut dire que tu ne veux rien entendre... Bref. Je suis désolé. Je tenterai de faire un effort la.. pendant les quarante huit heures que je te dois. » Qui aurait cru qu'une dispute m'amènerait finalement à passer plus de temps avec lui. Je pouvais crier Yay intérieurement. Il s'excusait encore une fois, mais j'avais bien été aussi embêtante que lui alors il fallait que je dise quelque chose. « Oui je .. je dois m'excuser aussi. Je t'ai assez énervé. Je me suis découvert un nouveau pouvoir, je suis plutôt douée. » Un peu d'humour pour détendre l'atmosphère, je n'avais pas vraiment envie que nous nous quittions sur de mauvais termes et que nous nous retrouvions le lendemain soir à nous lancer des piques continuellement. Néanmoins, j'avais bien l'impression qu'il ne se passerait pas longtemps avant que nous nous disputions encore une fois. « Est-ce que tu dors ? Parce que je te rappelle quand même que j'ai besoin de 8h de sommeil par jour.. Juste au cas où tu oublies. Ça ne sera pas 48 d'heures d'affilée, je pourrais rentrer chez moi entre temps, rassure moi ? » Il fallait mieux s'informer au plus tôt pour ne pas avoir de mauvaises surprises le temps arrivé. Je ne pouvais cacher mon excitation, j'étais plus que pressée de voir à quoi ressembler le quotidien d'Adriel le vampire. « Par contre si c'est pour me laisser me faire manger par tous les vampires que l'on peut croiser comme tu l'as si agréablement dit la dernière fois, c'est non merci. Je veux avoir une assurance de protection. » C'était bien lui qui avait dit qu'il laisserait les vampires faire de moi leur repas même s'il était là, avec une exception pour l'autre soir. Si c'était mission devenir casse croute, je n'étais plus tellement excitée.
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MessageSujet: Re: ( Charity fair - sujet privé ) I'm sorry that I hurt you. I'   ( Charity fair - sujet privé ) I'm sorry that I hurt you. I' EmptyMer 3 Juin - 14:30

Je l'observais. Je l'observais plus attentivement que jamais personne d'autre auparavant. Pourquoi venait-elle de dire une chose pareille ? « Tu l'as mordu mais .. juste un peu de temps, tu ne l'as pas tué. Tu n'en serais pas capable. Je m'en fiche que tu me morde. Tu peux même le faire ! Si ça peut calmer ta soif. Du moment que tu ne me tue pas .. » C'était irréaliste, complètement irréaliste. Elle n'avait pas du tout le même discours, l'autre fois, ou en tout cas ne m'avait donné l'impression d'être ce genre de personne insensée. Par chance, elle n'était pas comme cette serveuse du deadly sins qui souhaitait que je la transforme, mais tout de même. Pour me fréquenter, elle était prête à me laisser la mordre... C'était touchant, certes. Mais surtout effrayant. Je ne suis, et n'ai jamais été du genre à me dénigrer dans le vide, et je n'avais pas, de manière générale, une mauvaise image de moi même. Cependant, je devais avouer que je n'imaginais pas qu'on puisse avoir besoin de ma présence à ce point. Parce qu'elle en avait besoin, non, pour être prête à se faire mordre ? Je me serai bien énervé, mais j'étais fatigué de crier sur elle. J'appréciais sa présence, quoique j'en dise. Mais pas au point de prendre le risque de la mordre. « Je ne m'en moque pas, moi. Et j'aurai pu le tuer, Enea... Ne minimise pas les choses. Tu peux être sur que je n'accepterai pas de te fréquenter si tu n'as pas conscience des risques. » Oh, bien sûr. Il y avait peu de chances qu'après quarante huit heures avec moi, elle n'est pas conscience des risques. Pour être parfaitement honnête, être vampire se révélait également dangereux entre nous. En effet, même si nous savions nous défendre, les batailles entre végétariens et sanguinaires étaient fréquentes, et parfois même entre végétariens, ou entre sanguinaires. Nous avions la plupart le sang chaud, et notre fierté. Des années à nous forger, nous devenions au final un peu tous pareils... Lorsque je lui demandais de me dire la raison pour laquelle ma présence était si importante, elle refusa.« Je te le dirai peut-être un jour. Mais pour ça tu devras être obligé de me fréquenter. » C'était malin. Très malin, je devais lui accorder. Cependant, il allait m'en falloir plus.« Mais si ça peut t'aider, je te .. perçois différemment » Encore une fois, un pourquoi me venait à l'esprit. Cependant, il m'apparaissait évident que ce n'est en répétant pourquoi une bonne centaine de fois que j'allais obtenir ma réponse. Le principal était que je l'obtienne, de toute façon. Par chance, je n'étais pas de nature impatiente, et tant que j'avais la conviction d'avoir ma réponse un jour, je pouvais attendre infiniment. « Eh bien... nous verrons si tu tiens quarante huit heures dans ce cas, je suppose. » Je lui fis un demi-sourire.

A peine avions nous rejoint la foule qu'elle planta son regard dans le mien. Je fronçais doucement les sourcils, et l'interrogeait du regard. Elle avait l'air assez secrète, et je ne tenais pas à poser trop de questions. Tout d'abord, il s'agissait de simple curiosité qui me passerait aussi vite qu'elle était venue, mais aussi, et surtout je ne voulais pas qu'elle pense que je la harcelais. Alors, autant respecter ce qu'elle voulait – ou non – dévoiler. « Oui je .. je dois m'excuser aussi. Je t'ai assez énervé. Je me suis découvert un nouveau pouvoir, je suis plutôt douée. » J'acquiesçais d'un signe de tête, et eut un sourire amusé. Il était vrai que j'avais rarement vu quelqu'un capable de m'énerver aussi fort si peu. Elle avait de quoi être fier. Ceci dit, j'espérais qu'elle n'en userait pas trop souvent – car, quoique j'en dise, elle avait l'air si déterminée qu'elle trouverait probablement le moyen de me reparler, même si je ne venais plus au lycée -, je ne tenais pas à passer mon temps en colère. Je ne donnais pas forcément cette impression, mais une fois ma garde baissée, j'étais plutôt agréable, et même chaleureux. Je gardais une certaine distance, bien entendue. Mais cela n'avait plus rien avoir avec de la froideur. Il ne s'agissait plus que certaines restes de l'époque à laquelle j'avais vécu en tant qu'humain... Même si cette période était très floue dans mon esprit, je m'étonnais qu'elle est autant marquée mon comportement. « N'en abuse pas pour autant, veux-tu ? » Je lui fis un clin d'oeil, pour lui montrer que ce n'était pas un ordre, ou quoique ce soit. Cependant, je souhaitais réellement qu'elle ne s'applique pas à entraîner sur ce nouveau pouvoir... 'Nouveau pouvoir'... l'expression était plutôt amusante. Cela était comme sous-entendre qu'elle en avait d'autres... Hum, je ne résistais pas à l'envie de le taquiner, et ajoutai : «  Et quels sont tes autres pouvoirs ? » Rapidement, elle enchaîna sur le défi... « Est-ce que tu dors ? Parce que je te rappelle quand même que j'ai besoin de 8h de sommeil par jour.. Juste au cas où tu oublies. Ça ne sera pas 48 d'heures d'affilée, je pourrais rentrer chez moi entre temps, rassure moi ? » Je souris, presque diaboliquement. Elle n'avait donc pas bien compris pourquoi je lui conseillais de bien dormir... Cela n'avait aucun rapport avec le fait que ce que je faisais été physique – même si je supposais que cela devait être le cas pour des humains. Mais plutôt avec le fait que je ne dormais pas. Jamais. Comme les autres vampires, à vrai dire. Et je ne comptais pas lui octroyer ces huit heures de sommeil... Elle en avait besoin, certes, mais je ne serai pas conciliant pour autant – du moins, je tenterais de ne pas l'être -. Mon but était de la convaincre de ne plus vouloir me fréquenter. Qu'elle ne s'attende pas à ce que je la ménage, ou lui fasse des faveurs. Alors, non elle ne pourrait pas rentrer chez elle, ou quoique ce soit du genre. Ce n'était pas méchant, mais je ne pus m'empêcher de rire. « Je ne crois pas, non. Quarante huit heures, c'st quarante huit heures... Et je n'ai pas dormi depuis... hum, deux cet quarante cinq ans... à quelques mois près. » Je lui fis un clin d'oeil. Le moins qu'on puisse dire, c'est que je ne faisais pas mon âge. Cependant, elle connaissait déjà mon âge. Si quelque chose devait la surprendre, c'était plus le fait que je ne dormais pas. Je devais avouer que c'était assez pratique. Ne jamais être fatigué, ou quoique ce soit... Hum... Enea allait vraiment avoir du mal à suivre le rythme, d'autant plus que je comptais lui faire vivre un de mes week)ends, et non une de mes journées de semaine. « Par contre si c'est pour me laisser me faire manger par tous les vampires que l'on peut croiser comme tu l'as si agréablement dit la dernière fois, c'est non merci. Je veux avoir une assurance de protection. » Enfin ! Il était temps. Enfin quelque chose qui me montrait qu'elle avait – un minimum – conscience des risques. Je n'avais évidemment pas l'intention de la laisser aux crocs d'un vampire, mais j'étais heureux qu'elle s'en inquiète. « Je n'interviens pas quand un vampire se nourrit. Ce n'est pas pour autant que je les laisse considérer les personnes qui sont avec moi comme des casse-croutes. »
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MessageSujet: Re: ( Charity fair - sujet privé ) I'm sorry that I hurt you. I'   ( Charity fair - sujet privé ) I'm sorry that I hurt you. I' EmptyMer 3 Juin - 22:54

    J'avais frappé fort, et je le savais pertinemment. En fait, j'avais presque souhaité qu'il s'énerve, mais il semblait vouloir rester calme pour le moment. Même si c'était une sorte de provocation, je ne pensais pas moins ce que j'avais dit même si je ne suivais moi même pas le cours de mes pensées. Surement que c'était dans le feu de l'action et que je me rendrais compte de la stupidité de mes dires en rentrant à la maison. Affaire à suivre. Peut-être allait-il croire que j'étais vraiment dérangée, mais ce n'était pas totalement faux. Je commençais à changer d'avis comme de chaussette sans vraiment savoir pourquoi, et c'était peut-être le fait d'avoir à me confronter à mes seules pensées et aucun autre avis qui me déconcertait. « Je ne m'en moque pas, moi. Et j'aurai pu le tuer, Enea... Ne minimise pas les choses. Tu peux être sur que je n'accepterai pas de te fréquenter si tu n'as pas conscience des risques. » J'acquiesçais sans rien dire pendant un moment. Je m'attendais qu'il le dise peut-être avec un air un peu plus effrayant ou un je ne sais quelque chose de fureur. « D'accord, je n'en parlerai plus. Désolée. » J'aurais peut-être pu ajouter « pour le moment » étant donné que je pensais faire reparaitre le sujet dans quelques temps. Après tout, je me considérais comme une pâtisserie. Avec l'air succulente dans une vitrine, avec un joli glaçage et qui a l'air totalement délicieuse. La première fois qu'on en mange, c'est succulent, mais quand même moins bon que ce qu'on avait imaginé. A force d'acheter toujours la même, on s'en lasse et on en est dégouté. Était-ce possible avec le sang ? Il ne devait surement jamais être totalement dégouté d'un sang humain, mais il pourrait au moins s'y habituer et ne pas avoir de me mordre à chaque fois que je m'approchais de lui. « Eh bien... nous verrons si tu tiens quarante huit heures dans ce cas, je suppose. » Je le remerciais infiniment intérieurement d'avoir joué le jeu et de ne pas s'être montré plus curieux que nature. Dans le cas contraire, j'aurais surement continué d'harceler la personne jusqu'à ce qu'elle crache le morceau. De toute façon, Adriel et moi étions relativement différents, cela se voyait tout de suite. « Je tiendrai, surement pour ton plus grand malheur. » Je savais qu'il allait surement me faire voir des spectacles peu ragoutants pour que je fuie tout de suite, mais je pouvais dire que j'avais vu bon nombre d'horreurs dans la tête des gens. C'était surement moins pire bien entendu, mais je tiendrai le coup. Du moment que je l'avais décidé, il était rare que j'abandonne tout de suite, surtout pour une cause comme celle-ci. Ma survie mentale.

    Le voir sourire me fit plaisir et me donnait même envie de le suivre dans cette démonstration d'amusement. Peut-être qu'un jour je serai assez enjouée pour exécuter une telle prouesse grâce à mes zygomatiques, mais ce n'était pas encore le moment. « N'en abuse pas pour autant, veux-tu ? » Ce n'était pas encore dit que je puisse tenir une telle promesse. Il me fit un clin d'œil -encore une chose que je ne savais pas faire-, ce qui me montrait qu'il n'était pas vraiment sérieux. Peut-être se doutait-il qu'avec nos deux caractères une autre dispute éclaterait bientôt ? Aucune idée. Et ses pensées inaccessibles ne pouvaient pas du tout m'aider. Quelle poisse. « Je m'en souviendrais, mais c'est bête de gâcher une capacité si utile. J'aime bien te voir en colère. » Je regrettais d'avoir dit la dernière phrase, mais après tout, elle était sortie. Et plus vraie que fausse. Il le prendrait surement mal, ou alors il croirait que je rigolais -quelle était la différence sur ma figure quand j'étais sérieuse ou que je blaguais de toute façon ?-. « Et quels sont tes autres pouvoirs ? » J'avalais ma salive et m'étranglais à moitié. Une petite quinte de toux et la reprise de ma respiration pour que je puisse me tenir à peu près droite et ait l'air à peu près normal. Si je n'avais pas agis de manière plus que louche ? Il fallait que je perde une occasion de me faire remarquer. « Rien ! Pourquoi « autres » ? » Je fronçais les sourcils en me remémorant ce que j'avais bien pu dire précédemment, et le mot nouveau fit tilt dans ma tête. « Mais non, j'ai juste dit ça comme ça .. Je veux dire, nouveau pouvoir, nouveau ne veut pas forcement dire que j'en avais avant .. je veux dire, non, je n'en ai pas. Passons. » J'avais parlé incroyablement vite et soufflais une bonne fois à la fin de ma phrase, avec grande espérance concernant une non réaction de sa part à mon comportement étrange. J'étais vraiment fichue. Si ça se faisait, il ne m'avait demandé ça que pour s'amuser, et sans attendre de réponse. De toute façon, pas de place aux regrets, c'était trop tard. « Je ne crois pas, non. Quarante huit heures, c'est quarante huit heures... Et je n'ai pas dormi depuis... hum, deux cet quarante cinq ans... à quelques mois près. » Ainsi les vampires ne dormaient pas. Ce qui était plutôt logique, car ils étaient morts et qu'ils n'avaient pas besoin de se régénérer donc. Je me demandais s'il existait des couples vampire.humain. Cela pouvait être considéré comme de la nécrophilie. Et c'était franchement dégoutant. Est-ce qu'il tenait vraiment à me tuer ? Quelle question. Je ne pouvais pas rester 48H éveillée, à moins qu'il veuille que je m'évanouisse de fatigue. « Ce n'est pas juste, tu dois avoir une dent contre moi pour vouloir me torturer de la sorte. Je suis humaine, je ne peux pas rester 48h en pleine forme, mais si tu y tiens .. Mes réflexes seront nettement diminués quand il s'agira d'éviter de me faire croquer. » Déjà que j'étais vraiment pas douée en pleine forme, j'avais vraiment hâte de voir ça. « Je n'interviens pas quand un vampire se nourrit. Ce n'est pas pour autant que je les laisse considérer les personnes qui sont avec moi comme des casse-croutes. » Je poussais un petit soupir de soulagement forcé. « Bon alors il n'y a plus de problèmes. Fais attention si je t'énerve en cinq minutes je me demande ce que cela va donner sur 48h » Je tournais le regard et reportais mon attention sur Aiden qui était redevenu visible. Qui était cette brune à qui il parlait ? Un vampire. Était-il complètement malade ? Je n'aimais pas du tout la façon dont il le regardait. Je me concentrais sur les pensées d'Aiden, mais j'étais beaucoup trop loin de lui pour entendre quelque chose vraiment distinctement. Quand aux images, elles étaient brouillées par les pensées de tous ceux aux alentours. J'étais peut-être jalouse, ou je n'avais tout simplement pas envie que mon seul ami à part Cassandra se fasse manger tout cru par une fille qui le charmerait pour mieux le tuer. « Tu la connais cette fille, là bas ? » Je lui montrais la brune du doigt. Je détestais avoir à demander pour savoir tout alors que j'avais juste à écouter ou regarder chez les humains normaux. « Enfin je veux dire, elle ne va pas mordre Aiden, hein ? Puisque je vois maintenant que même les vampires avec le traitement s'offrent des petites collations de temps à autre .. »
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MessageSujet: Re: ( Charity fair - sujet privé ) I'm sorry that I hurt you. I'   ( Charity fair - sujet privé ) I'm sorry that I hurt you. I' EmptyJeu 4 Juin - 18:30

« D'accord, je n'en parlerai plus. Désolée. » Elle n'avait pas compris. Elle pouvait en parler autant qu'elle voulait. Tout ce que je voulais, c'était qu'elle comprenne. Mais je choisissais de laisser tomber le sujet pour le moment. J'aurai maintes, et maintes fois l'occasion de lui en reparler durant ces quarante huit heures... Avec un peu de chance, lorsqu'elle commencerait vraiment à fatiguer, elle serait moins têtue, plus conciliante, et je pourrai peut-être lui faire entendre raison... Je n'en étais honnêtement pas convaincu, mais je n'abandonnerai pas la partie pour autant. Ce n'était pas franchement mon genre. Considérer ceci comme un défaut, ou une qualité, peu m'importe, mais lorsque je voulais quelque chose, je l'obtenais. Toujours. En plus ou moins de temps, certes, mais je l'obtenais. Je ne doutais donc sincèrement pas que je finirais par la faire prendre conscience de cette réalité. « Je tiendrai, surement pour ton plus grand malheur. » Je secouais doucement la tête, et hésitais à répondre. Que dire de toute façon ? Sans savoir réellement pourquoi, j'appréciais tout particulièrement ma présence. Alors, sa présence ne m'apporterait pas vraiment du malheur... Pas pour autant du bonheur, certes, mais elle y allait un peu fort. Mais ce que je cherchais surtout à faire, c'était la protéger. Et pas uniquement de moi. La protéger des vampires. Elle était spéciale, je ne savais pas encore comment, mais l'odeur de son sang me le prouvait bien. Elle était comme... une drogue. Je m'étais accoutumé à son odeur, et je ne doutais pas que celle-ci me manquerait quand elle ne serait pas dans les parages. L'odeur, j'entends, bien évidemment. Aussi douloureux que ce soit de devoir y résister, il était très agréable de pouvoir la sentir. « Oh, j'ai connu pire... je suppose. » J'en étais plutôt sur, à vrai dire. Mais la taquiner ne pouvait pas faire de mal. De plus, elle semblait prendre plaisir à me taquiner également. « Je m'en souviendrais, mais c'est bête de gâcher une capacité si utile. J'aime bien te voir en colère. » Je lui souris, légèrement amusé. Je ne saurais dit si elle était sérieuse, ou non, mais je ne le pensais pas. Pas complètement, en tout cas. Je me retins de corriger sa dernière phrase – cette manie de vouloir être précis, de corriger sans cesse les gens étaient parfois agaçante -, elle ne m'avait jamais vu en colère. D'ailleurs, je lui souhaitais qu'elle ne me voit jamais dans un tel état. Certes, cela ne m'arrivait que rarement – armé de patience, et de recul -, mais lorsque j'étais réellement en colère, cela pouvait s'avérer dangereux. Certes, elle m'avait agacée, mais disons que... j'avais plus que su me contenir, et cela m'était vite passé. Lorsque j'étais en colère « pour de vrai », il en était autrement, croyez moi.

Alors que je continuais de prendre un malin à plaisir à la taquiner, elle se trahit. La réaction qu'elle eut lorsque je lui parlais de ses autres pouvoirs étaient tout sauf celle de quelqu'un qui en a pas. « Rien ! Pourquoi « autres » ? » Je fronçais les sourcils.« Mais non, j'ai juste dit ça comme ça .. Je veux dire, nouveau pouvoir, nouveau ne veut pas forcement dire que j'en avais avant .. je veux dire, non, je n'en ai pas. Passons. » Bon, c'était désormais sur, elle ne savait pas mentir. Elle mentait même très mal. Elle avait un pouvoir... Mais qu'entendait-elle par pouvoir ? Elle avait un certain pouvoir sur moi, avec son odeur, ça c'était certain. Mais après ? Je la fixais un instant. Je ne voyais absolument pas quel pouvoir elle pouvait bien avoir. Télékinésie? Pouvoir d'ubiquité ? Télépathie ? Régénération spontanée ? Il y avait tellement de possibilité, et je ne la connaissais pas assez pour deviner... Lorsque je me rendis compte que je la fixais depuis un peu trop de temps – quelques secondes à peine, mais un blanc peut paraître bien long -, je reposais mon attention sur celle-ci. « Tu mens très mal, Enea. » Cependant, je n'insisterai pas. Si elle souhaitait me le dire, elle le ferait. Et puis... j'avais quarante huit heures pour découvrir son secret. Ce n'était pas impossible. D'autant plus que j'avais – en tant que vampire – un certain pouvoir de persuasion sur les humains... Il suffisait qu'elle ait une envie, une toute petite envie de me dire son secret, et... en deux temps trois mouvements, je le connaîtrais. Ceci dit, je n'osais pas imaginer comment elle devait se sentir, et ceci expliquait surement pourquoi elle était en marge du reste des lycéens. Je me demandais également comment elle avait obtenu ce pouvoir... Une idée germait dans mon esprit, mais je refusais de la formuler. Personne ne ferait une telle chose. Tant de questions... Mieux valait que je cesse d'y penser, je ne me retiendrais pas de poser des questions sinon. Et puis... inutile de provoquer une autre dispute, évidemment. Je lui souris, pour lui montrer que si elle n'en avait pas envie, elle n'était pas obligée de se justifier. « Ce n'est pas juste, tu dois avoir une dent contre moi pour vouloir me torturer de la sorte. Je suis humaine, je ne peux pas rester 48h en pleine forme, mais si tu y tiens .. Mes réflexes seront nettement diminués quand il s'agira d'éviter de me faire croquer. » Je levais les yeux au ciel. Je n'avais pas l'intention de la laisser se faire croquer, mais cela n'empêcherait que je ne l'autoriserais pas à dormir... Ou une heure. Peut-être. Pas plus. « Oh, mais la torture est ma spécialité. » lançais-je un sourire cruel au bout des lèvres. Un sourire ironique, j'entends. La torture avait été ma spécialité, certes, mais ce n'était pas forcément quelque chose dont j'irai me vanter auprès des humains. Ils ne connaissaient pas ma réputation, et c'était tant mieux. Je pouvais vivre presque tranquillement. De plus, j'étais à peu près certain que quelques uns viendraient me demander mes techniques. Par chance, Enea n'avait aucun moyen de se douter de ma réputation – je n'étais pas convaincu qu'elle fréquente un vampire, ni même qu'elle ait parlé de moi à quiconque. Je tenais à l'effrayer, mais pourtant, je ne voulais pas qu'elle ait peur de moi. Allez savoir pourquoi... « Bon alors il n'y a plus de problèmes. Fais attention si je t'énerve en cinq minutes je me demande ce que cela va donner sur 48h » Je laissais éclater un rire net et franc. Il était vrai que cela allait être un vrai challenge à ce niveau. Mais, si elle m'agaçait trop, je ne doutais pas un seul instant que Summer accepterait de jouer les baby-sitters quelques heures. J'acquiesçais d'un signe de tête, un sourire amusé. Quelques secondes après, elle me montra une jeune femme que je connaissais probablement mieux que quiconque... Summer. Apparemment, elle avait trouvé bonne compagnie en la personne d'Aiden. « Tu la connais cette fille, là bas ? » Je me tournais complètement vers les stands. « Oui, elle s'apelle Summer. » « Enfin je veux dire, elle ne va pas mordre Aiden, hein ? Puisque je vois maintenant que même les vampires avec le traitement s'offrent des petites collations de temps à autre .. » Hum. Je l'aurai bien réprimander de cette remarque, mais je la méritais... Je n'aurai certainement pas utilisé le mot collation, mais il était sur que j'avais eu fort. De plus, je ne pense pas qu'elle disait cela très méchamment. « Elle est aussi douce qu'un agneau. Enfin... Ce n'est pas vrai. Mais en tout cas, elle ne lui fera pas de mal. Il est en sécurité avec elle. » Sans réellement y faire attention je plaçais mon bras derrière son dos, et la poussais légèrement. « Rejoignons les. »
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